© Harry Fayt
Double One - Photo Art Gallery Galerie du Roi 11 1000 Bruxelles Belgique
Avez-vous déjà imaginé une chanteuse soul sirotant son verre de vin dans un salon des années 50... sous l’eau? C’est l’étrange pari qu’Harry Fayt s’est lancé. Découvrez l’univers de cet artiste unique lors d’une exposition...surprenante.
Que va-t-on y voir ? Les photographies d’Harry Fayt, jeune artiste belge qui a mis au point des techniques particulières de prises de vue sous l’eau. Son exposition s’axe autour du nu sub aquatique.
Parallèlement à cette exposition l’artiste révèlera les images inédites réalisées en collaboration avec la jeune et talentueuse chanteuse soul, Typhene Barrow, qu’il a immergée le temps d’un week-end pour un shooting à couper le souffle.
Rendez-vous Le 26 septembre 2013 de 19h-22h à la Double One Photo Art Gallery. Galerie du Roi, 11 – 1000 Bruxelles. www.doubleone.be
© Harry Fayt
Harry Fayt est un jeune photographe belge dont le travail est principalement axé sur une recherche esthétique liée au thème de l’eau. Comme pour beaucoup d’artistes passés et présents, la représentation du beau et surtout la femme le fascinent, l’influencent et le guident dans ses choix artistiques. Il décide de photographier des corps féminins sous l’eau, un composant pur, complexe et vital de la vie. Séries après séries, de nouveaux éléments apparaissent, une recherche technique en amenant une autre, pour au final tel un alchimiste de la beauté atteindre une transcendance esthétique... “Le beau originel”.
Pour une raison qu’il lui est impossible d’expliquer, depuis l’âge de 4 ans il n‘a jamais aimé nager à la surface, comme si être sous l’eau était une seconde nature pour lui. Dans ce genre de photographie tout relève du challenge : la technique, la sécurité, les modèles, les décors. C’est un défi constant de stratagèmes et de créativité pour Harry Fayt et son équipe. Plus le projet est grand, plus il est excitant.
Dans ses nus aquatiques, il recherche la beauté, la pureté, un certain angélisme. Il aime sublimer le corps féminin, le voir évoluer sans aucune pression extérieure, aucune résistance. Le corps, ses courbes, ses rondeurs comme il est impossible de les voir autrement. Dans toute son œuvre, son leitmotiv c’est créer l’improbable, l’inexistant et d’éveiller les curiosités.
© Harry Fayt
Né en 1979 à Charleroi (Belgique), Harry Fayt a une révélation à 15 ans en feuilletant les magazines de mode. Comme tous les adolescents, les modèles le fascinent, mais les photographes qui les subliment le fascinent tout autant. Il commence alors à s’intéresser au monde de la photographie de mode.
C’est à 16 ans, rêvant de photographier les plus belles femmes du monde, qu’il entreprend des études de photographie à Namur. Ses études terminées, pas encore très sûr de lui, il parcourt l’Europe et réalise des portraits de musiciens pour la presse spécialisée.
En 2006, il ouvre son studio à Liège . Trois ans plus tard, il investit dans un équipement spécialisé pour la photographie sous l’eau et réalise ses premières prises de vues aquatiques de bébés nageurs. Puis très vite, après des tests avec des amies, sa passion rejoint ses premières émotions artistiques : la photographie de mode, qu’il décide de réaliser sous l’eau.
Cependant, sa curiosité le pousse à s’installer à New York pour ouvrir un nouveau studio. Mais ce séjour sera de courte durée, car 7 mois plus tard, entrevoyant alors une réussite professionnelle certaine, des problèmes administratifs l’obligent à revenir vers son pays natal.
A son retour, parallèlement à ses séries de mode et de portraits sous l’eau, il commence un travail plus personnel qui le ramène vers l’essentiel, « la Femme» sans artifice, dans sa plus simple expression, celle du corps nu. Au fil de ses recherches, son travail évolue et trouve encore un autre public, le milieu artistique des galeries et des collectionneurs. Ses nus aquatiques attirent une attention toute particulière de par son originalité et sa singularité.
En 2013 la galerie Double One à Bruxelles lui offre sa toute première exposition au mois de Septembre.
Photos et vignette © Harry Fayt