© Isabelle Chapuis
L'univers d'Isabelle Chapuis se construit d'expérimentations plastiques. Matières chrysalides, poudre, givre, elle façonne ses décors à la main, tel le sculpteur. Les références, elle s'en amuse.
La jeune photographe joue avec les contrastes et détourne les codes. Ses images ont une vraie couleur. Un filigrane tissé de matières organiques.
Comme sa série, Barbapapa, qui lui a valu la Bourse du Talent Mode en 2012, et une exposition à la Bibliothèque Nationale de France. « La photographie, c'est l'expression d'une émotion. Celle que je ressens et celle que je transmets », explique Isabelle Chapuis.
Un univers peuplé de personnages atypiques où l'émotion devient le moteur de la recherche esthétique. Cet ailleurs, bâti de mondes parallèles, reflète la personnalité d'Isabelle Chapuis, d'une grande fragilité et d'une grande sensibilité.
© Isabelle Chapuis
Diplômée en 2005 de l'Ecole Supérieure d'Arts Graphiques Esag-Penninghen, Isabelle Chapuis était représentée au French May de Hong-Kong. Son travail a été repéré par une des plus grandes galeries d'art de la ville, la Nec Gallery, sur Hollywood Road, qui expose ses photographies tout l'été.
Les photographies d'Isabelle Chapuis sont présentées à la galerie Bettina Von Arnim. Le public pourra découvrir les photos qui l'ont fait connaître, comme ses séries Cocon, Givré et Barbapapa, ainsi que de toutes nouvelles photos.
© Isabelle Chapuis
L'exposition se déroulera du 12 septembre au 26 octobre, du mardi au samedi de 14h à 19h.
La Galerie Bettina
Virginie Lorient, directrice de la galerie, a choisi de donner à ce lieu le nom de Bettina Von Arnim, icône du romantisme allemand, muse de Goethe et inspiratrice de Kundera dans l'Immortalité, comme emblème de ce nouvel espace dédié à la photographie d'art.
La littérature est l’essence même de la galerie. Ce n’est pas un hasard si elle se situe à Saint-Germaindes-Prés. Duras, Sartre, Simone de Beauvoir, Balzac, Racine ou Voltaire et tant d’autres, ont habité le quartier. Les lettres manuscrites d’hommes célèbres présentées font toucher du doigt cette réalité toute proche.
Des photographies historiques : portraits d’artistes à découvrir à la Galerie Bettina dès son ouverture parmi lesquels : Jean-Michel Basquiat photographié par le new-yorkais Dmitri Kasterine quelques semaines avant sa mort, Serge Gainsbourg glissé dans la peau de Dali à travers l’objectif de Roberto Battistini, Agnès Varda dans son jardin de la rue Daguerre par Isabelle LevyLehmann, ou encore Jean Seberg et Romain Gary au Reginskaia, en 1974, par Michel Giniès.
Les photographies contemporaines s’inscrivent dans un univers de recherches souvent décalées, drôles et inattendues comme les réalisations de la photographe allemande Sabine Scheer présentées tout l’été à la galerie.
La galerie Bettina reste ouverte tout l'été, du mardi au samedi de 14h à 19h.