© Kitoko
Galerie Pannonica Kartuizersstraat 12 rue des Chartreux 1000 Bruxelles Belgique
Le regard de deux photographes sur le corps au-delà des clichés habituels.
Patrick Gomme nous livre des corps dérangeants en dérogeant à la règle de l’artifice. Des corps cependant réconfortants et familiers qui viennent rompre avec le conformisme d’une esthétique spécieuse.
© Patrick Gomme
Kitoko, dans ces séries photographiques, travaille sur son propre corps. Le corps mis en scène, tour à tour meurtri ou sublimé, jusqu’aux frontières de l’érotisme sans jamais céder à cette facilité.
© Kitoko
Pour le photographe Patrick Gomme, le corps s’expose sans relâche, du papier glacé aux cristaux liquides. Objet de toutes les convoitises visuelles, sujet prisé d’une imagerie surabondante, d’une publicité omniprésente, le corps se perd un peu plus à mesure qu’on le sublime à outrance : grain lissé, éclats factices, reliefs parfaits, lignes rectifiées. Sous nos yeux absents s’étale l’expression d’une chair désincarnée à force d’être retouchée, dépossédée à trop vouloir lui faire dire ce qu’elle n’est pas.
© Patrick Gomme
Kitoko, dans ces séries photographiques, travaille sur son propre corps. Le corps mis en scène, tour à tour meurtri ou sublimé, jusqu’aux frontières de l’érotisme sans jamais céder à cette facilité.
Sous la forme d’autofictions, elle trace des portraits de femmes, pris sur le vif.
Elle joue des clichés, comme dans cette lapdance de la série rouge, pour mieux en extraire la solitude, le corps qui s’échappe.
Ou nous livre dans Trip une violence brute en noir et blanc, comme une danseuse de buto qui va cherche au fond d’elle-même ce qui fait sa relation au monde. Des fragments de vie émergent de ces moments d’intimité, de lâcher prise. Des images de femmes.
© Kitoko
Photographies et vignette © Patrick Gomme © Kitoko