© Catherine Merdy
La photographe Catherine Merdy collabore à la nouvelle exposition du La(b) Galerie Artyfact sur la thématique du « Voyage(s) ».
A cette occasion, Catherine Merdy a souhaité présenter une installation évolutive et participative.
Le voyage est, pour la photographe, une suite infinie de rencontres, de découvertes et de partages. Le principe de cette installation est simple.
L'artiste sollicite le public et lui demande de lui adresser une carte postale, support lui servant de base de travail, jusqu'au 6 juillet et à l'adresse suivante :
Catherine Merdy
La(b) Galerie Artyfact
9 rue Forest
75018 Paris
L'installation sera donc une réponse à tous ces envois, comme le carnet de voyage qui va s'écrire pendant cette période de résidence.
Je reste ici…,
Alors faites moi voyager en m'écrivant une carte postale à laquelle je répondrai en images.
"Vous êtes LA-BAS, je suis ICI"
Je suis Ici, 9 rue Forest, à demeure le temps d'une exposition intitulée "Voyage(s)"
Et dans ma tête, je suis ailleurs… ou pas… parce que je suis quand même là… mais j'aimerai aussi être là bas, mais aussi être ici… ici ou là-bas, tout me trouble, je ne sais plus… tout m'échappe et je ne m'échappe pas…
Ici va s'écrire au fil des jours un voyage…
De là-bas, j'aimerai que vous m'écriviez une carte postale à laquelle je répondrai en image...
Dites moi où vous êtes, je vous dirai d'où je viens…
A propos de l'artiste
Sans aucune volonté de raconter une histoire pré-établie, ni de rapporter une oeuvre documentaire, la démarche photographique de Catherine Merdy n'a de sens que dans un besoin vital et viscéral de déclencher l'appareil pour s'approprier une partie du monde qui l'entoure, mieux le comprendre et certainement y trouver sa place.
Elle traque la vie et collecte les images de son quotidien. De cette prise de note régulière, de ce bloc-notes visuel qui pourrait se lire dans sa continuité comme un journal intime, elle extrait, assemble et rassemble ses imagées en de multiples petites histoires du quotidien, un regard très personnel sur notre monde contemporain.
Le « 2 » est né de la volonté de recomposer à partir de toutes ces images isolées une nouvelle image, composée de la juxtaposition systématique de deux images le diptyque comme logique binaire.
Comme on monte un film, elle confronte, lie, joue du raccord parfait, du champ contre champ, de la violence d’un faux raccord, de la douceur d’un fondu-enchaîné, laissant chaque image recomposée du « 2 » en suspens à l’interprétation personnelle de chacun.