Dans un communiqué, l'Agence France Presse annonce avoir adressé une «lettre de protestation» à la Présidence nicaraguayenne après qu'un de ses photoreporters, Hector Retamal, a été expulsé du pays, samedi 11 mai. Ce dernier avait auparavant été détenu quatre jours par la police, sans aucune explication.
« Au nom de l’AFP, je ne peux qu’exprimer mes plus vives protestations contre son arrestation, les conditions de sa détention – quatre jours sans possibilité de communiquer avec l’extérieur et sans assistance légale - puis son expulsion», écrit la directrice régionale de l’AFP pour l’Amérique latine, Juliette Hollier-Larousse, dans une lettre à Mme Rosario Murillo, porte-parole de la présidence et 1ère dame du Nicaragua.
L'AFP demande donc des explications sur l'arrestation de son photographe par la police chargée des affaires de terrorisme, de trafic de drogue et de crime organisé. L'agence de presse insiste également sur sa mission d'information «avec ses valeurs d'équilibre et de fiabilité, au Nicaragua comme dans les 149 autres pays dans lesquels elle travaille.»
Le photographe chilien Hector Retamal était au Nicaragua pour couvrir la rencontre entre le président Ortega et le ministre des Affaires étrangères de l'autorité palestinienne, Riad Malki.