© Bruno Dayan, Crysalide
Les photographies de Bruno Dayan à l'Elephant Paname.
Le désir et la lumière
Son travail excite le name dropping : Dior, Moschino, Vuitton, Saint-Laurent. Bruno Dayan a signé pour ces marques des campagnes qui ne ressemblent qu’à lui. Qui disent son obsession pour l’Art.
Ses compositions renseignent sur sa fascination pour la nuit ; sur sa dévotion au genre féminin ; sur sa connaissance de la lumière : le monde de Bruno Dayan est un monde proprement « sensuel ». La manière dont les premiers rayons du jour glissent sur ces corps, compte plus que les corps eux mêmes. Il dit : « le message, c’est la couleur. La lumière transcende mes sujets ».
© Bruno Dayan, Chimere
L’influence du cinéma
Ses références sont aussi cinématographiques. Elles l’ont conduit au Festival de Cannes jadis, le temps d’un film d’étude. Passé par les Beaux-Arts de Montréal, il a développé ensuite au Japon son goût de la ligne claire. S’il était un cinéaste ? David Lynch. Un écrivain ? Murakami de par son aptitude à pousser des portes invisibles. « L’homme est une création du désir et non pas une création du besoin » écrivait Bachelard. Et si Bruno Dayan était le désir, fait photographie ?
Photographies et vignette © Bruno Dayan