Jeanne Moreau en 1958 ©Mirkine/Courtesy Galerie Photo12.
Galerie Photo 12 14 rue des Jardins Saint Paul 75004 Paris France
D'abord photographe de plateau sur les films de Christian Jaque, Jean Renoir, Julien Duvivier ou Jean Cocteau, Léo Mirkine devient dès le premier Festival de Cannes en 1946, une figure incontournable de la manifestation.
Visionnaire, il immortalise, dans leur insouciante jeunesse, les futures stars que deviendront Brigitte Bardot, Alain Delon, Simone Signoret...
Témoins irremplaçables d’une grande époque du cinéma français, explorateurs inspirés des riches heures du Festival de Cannes depuis sa création en 1946, Léo et Yves « Siki » Mirkine ont bâti en un demi-siècle une collection d’images rares et intimes.
Ils ont ainsi vécu puis restitué de l’intérieur le tournage de près de cent cinquante films, dont bon nombre deviendront autant d’incontournables classiques, de Un Carnet de Bal de Julien Duvivier à J’accuse ! d’Abel Gance, en passant par Fanfan la Tulipe de Christian Jaque, Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot, Et Dieu Créa... la Femme de Roger Vadim ou encore Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau.
L’exposition présente des tirages noir et blanc effectués exclusivement à partir de négatifs 6 x 6 originaux. Elle réunit des photographies de B.B dans le film culte de Roger Vadim Et Dieu... Créa la Femme, ainsi que des portraits de couples mythiques et d’acteurs légendaires des grandes années du cinéma.
Inédites, emblématiques ou célèbres et d’une intimité rare, les photos Mirkine savent donner de la noblesse à un instant anodin.
Brigitte Bardot dans Et Dieu...créa la femme de Roger Vadim (1956) © Mirkine/Courtesy Galerie Photo12.
BIOGRAPHIE
« Se trouver avant les autres au bon endroit, et deviner que ce qui semble aujourd’hui sans importance sera demain de l’histoire ».
Témoins irremplaçables d’une grande époque (1933-1982) du cinéma français, explorateurs inspirés des riches heures du Festival de Cannes depuis sa création en 1946, Léo Mirkine1 et son fils Yves2 (dit Siki), photographes spécialisés dans le 7ème art, ont bâti en un demi-siècle une collection unique d’images intimes.
Ils ont ainsi vécu puis restitué de l’intérieur le tournage de près de cent cinquante films, dont bon nombre deviendront autant d’incontournables classiques, de Un Carnet de Bal de Julien Duvivier à J’accuse ! d’Abel Gance, en passant par Fanfan la Tulipe de Christian Jaque, Les Diaboliques de Henri- Georges Clouzot, Et Dieu... créa la Femme de Roger Vadim ou encore Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau.
Photographies inédites ou rares, emblématiques ou célèbres, les photos Mirkine ne sont jamais des clichés volés ou arrachés par effraction à un sujet traqué. Les stars, tant sur les plateaux de cinéma qu’au Festival de Cannes, sont en confiance et sourient à Léo et Yves, qui ne les trahiront pas et sauront donner de la noblesse à un instant anodin.
Les débuts
La saga Mirkine commence à Kiev en 1910. Léo a neuf ans lorsque la Révolution d’Octobre le déracine pour la France. Diplômé des Beaux-Arts et polyglotte, il étudie également l’architecture à Paris. Tout en développant sa passion pour la photographie, il va très vite se tourner vers le cinéma. D’abord figurant, sa personnalité hors norme et son charisme le font sortir du rang. Il devient assistant décorateur avant de s’affirmer comme photographe de plateau.
En 1933, pour un film de Christian Jaque, Un Bœuf sur la Langue, il réussit à imposer, avec les formats 9x14 et même 13x18, une photographie vivante, fantaisiste et moderne.
En 1935, compagnon de route du Parti Communiste français, il sera avec Jean Renoir l’un des membres fondateurs de la première Maison de la Culture. Mirkine participe alors à environ cinq films par an. L’année suivante, il retrouve Renoir sur le tournage de La Vie est à Nous, film de propagande commandé par le Parti à l’heure du Front Populaire.
Bientôt mobilisé et envoyé dans la région de Sedan, il rejoint l'Etat-Major comme photographe. La débâcle l'amène à Montauban. En Juillet 1940, iI fausse compagnie aux Allemands et part pour Nice, en zone libre. Il ouvre alors son magasin (Tout pour le Cinéma et la Photo), alterne les reportages, les portraits et les incursions sur les plateaux voisins des mythiques studios de la Victorine.
En 1941, avec un groupe de jeunes réalisateurs et de techniciens (parmi lesquels Philippe Agostini, Henri Alekan, René Clément, Jean Lods et Claude Renoir), Léo Mirkine participe à la création du Centre Artistique et Technique des Jeunes du Cinéma, CATJC qui deviendra l’IDHEC en septembre 1943 (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques), aujourd’hui devenue la Femis.
Très vite la boutique de Nice devient une boîte aux lettres pour les mouvements de résistance Ceux De La Résistance, Combat et Quatorze Juillet, un studio où sont réalisés photos d’identité et faux papiers. Recherché par la Gestapo, Mirkine ne fuit pas pour autant les plateaux puisqu’on le retrouve sur les plateaux de films tels que Les Visiteurs du Soir (1942) ou encore Les Mystères de Paris (1943).
En juillet 1944, il est arrêté sur le tournage des Enfants du Paradis. Deux jours plus tard, Yves, son fils âgé alors de 9 ans, est pris dans une rafle au presbytère de l’église de Seranon dans les Alpes-Maritimes. Expédié au camp de Drancy il y retrouve son père par un hasard miraculeux. Tous deux seront libérés en même temps que la capitale.
Léo devient par la suite membre actif du Comité de libération du cinéma et réussit une prise de guerre incroyable: 70 caisses de pellicule vierge que les allemands destinaient aux franquistes. Une partie de La Bataille du Rail de René Clément sera tournée avec cette pellicule, en 1945.
En 1949, alors qu’il est photographe sur le film La Belle Meunière de Marcel Pagnol il double certaines scènes en 16 mm sur une nouvelle émulsion couleur et sera ainsi à l'origine de l’une des premières tentatives de gonflage en 35 millimètres.
En 1956, il est le photographe de plateau du film qui va révéler Brigitte Bardot au monde entier et en faire un mythe, Et Dieu... Créa la Femme, premier film de Roger Vadim.
En 1959, Léo, grâce à sa maîtrise de plusieurs langues étrangères, participe à la première coproduction franco-russe : Normandie Niémen de Jean Dréville, tournage qui durera plus de huit mois. Il revient avec l’un des premiers reportages photo sur l’URSS.
Une parenthèse : Les nus.
Au cours des années soixante, Léo Mirkine enrichi son travail photographique en menant une recherche esthétique sur le sujet classique du nu. Dans le prolongement de sa formation des Beaux Arts, travailler sur les nus était pour lui une étape nécessaire. C’est dans son atelier de la rue de France à Nice et dans des décors extérieurs qu’il réalise ses prises de vue et les jeux de lumière et de mise en scène, valorisant la femme avec pudeur et délicatesse.
Mirkine se conjugue au pluriel.
En 1952, sur le tournage de Fanfan La Tulipe, Léo est rejoint et épaulé par son fils Siki (contraction du prénom de sa mère, Sima, et du surnom de Léo, Kin).
Sur les traces de son père, Yves va ainsi contribuer à élargir la participation Mirkine au 7ème art en devenant le photographe de plateau de quelques célèbres réalisations françaises comme Le Comte de Monte Cristo de Claude Autant-Lara, ou La Scoumoune de José Giovanni avec Jean-Paul Belmondo.
En 1959, Jean Cocteau décide de réaliser le film qui deviendra le chef d’œuvre que l’on connaît, Le Testament d’Orphée. Ayant déjà travaillé ensemble et connaissant le talent des Mirkine, c’est tout naturellement que Cocteau fait alors appel à Yves.
A partir de 1965 Yves se détourne progressivement de l’appareil photographique pour mettre son savoir faire au service de la caméra. Fidèle compagnon de Georges Lautner notamment, il devient ainsi un incontournable des studios de la Victorine et s’exprime pleinement au sein des équipes de tournage.
Les années Cannes
A partir de 1946, Léo se retrouve sur les marches du palais du Festival du Film à Cannes, bientôt rejoint par Yves.
Les grandes années Cannes sont celles des grandes années Mirkine. Tous les magazines se disputent leurs clichés, les « majors » américaines leur donnent libre accès à leurs stars. Aucune ne résiste à leur talent, à une confiance souvent née et entretenue sur les plateaux de tournage, à la sympathie qu’ils dégagent. C’est cette complicité singulière qui donne à leurs images un regard particulier. Sur les photographies Mirkine, les stars apparaissent disponibles, en confiance avec une volonté de partager, une envie de faire plaisir.
Très vite, parmi le service d'ordre, les curieux et les invités, le père et le fils travaillent coude à coude. Ainsi, Paris-Match, Jours de France, Cinémonde et Ciné Revue les publient régulièrement. Les grandes compagnies américaines de cinéma - Artistes Associés, Century Fox, Columbia et Warner Bros - achètent les photos Mirkine.
Autonomes grâce à leur laboratoire de Nice et animés par leur volonté d'indépendance, ils développent eux mêmes films et épreuves (comme en témoignent de nombreux vintages).
Sans smoking ni nœud papillon, Mirkine, fidèle à son appareil Rollei, reste toujours en retrait de la meute photographique et décide, à soixante et onze ans, de couvrir son dernier festival. Il disparaît quelques mois plus tard.
En 1993, après le décès de Yves, Stéphane Mirkine (petite fille de Léo, fille de Yves) a le sentiment d’avoir une mission à accomplir ; plus qu’héritière, elle se sent messagère de leur talent. Unique ayant droit de la Collection Mirkine, c’esAutonomes grâce à leur laboratoire de Nice et animés par leur volonté d'indépendance, ils développent eux mêmes films et épreuves (comme en témoignent de nombreux vintages).
Sans smoking ni nœud papillon, Mirkine, fidèle à son appareil Rollei, reste toujours en retrait de la meute photographique et décide, à soixante et onze ans, de couvrir son dernier festival. Il disparaît quelques mois plus tard.
En 1993, après le décès de Yves, Stéphane Mirkine (petite fille de Léo, fille de Yves) a le sentiment d’avoir une mission à accomplir ; plus qu’héritière, elle se sent messagère de leur talent. Unique ayant droit de la Collection Mirkine, c’est elle qui aujourd'hui assume un exceptionnel legs de plus de 120 000 négatifs.
Grace Kelly en 1955 © Mirkine/Courtesy Galerie Photo12.
FILMOGRAPHIE
Léo Mirkine
Photographe de plateau.
1933 : Un bœuf sur la langue, Christian-Jaque
Mademoiselle Josette, ma femme, André Berthomieu
1935 : La Sonnette d’alarme, Christian-Jaque
Mademoiselle Mozart, Yavan Noé
Haut comme trois pommes, René Ramelot Ladislao Vadja
Sous la griffe, Christian-Jaque
1936 : La vie est à nous, Jean Renoir Rigolboche, Christian-Jaque
Un de la légion, Christian-Jaque
L’école des journalistes, Christian-Jaque Monsieur Personne, Christian-Jaque
La Maison d’en face, Christian-Jaque
1937 : Alexis, gentleman chauffeur, Max de Vaucorbeil
Un Carnet de bal, Julien Duvivier
Josette, Christian-Jaque
J’accuse, Abel Gance
Les Dégourdis de la 11e , Christian-Jaque
À Venise une nuit, Christian-Jaque
L’affaire du courrier de Lyon, Autant-Lara, Maurice Lehmann Les Pirates du rail, Christian-Jaque
François 1er, Christian-Jaque
1938 : Les Disparus de Saint-Agil, Christian-Jaque
Grisou, Maurice de Canonge
Alerte en Méditerranée, Léo Joannon
Le capitaine Benoît, Maurice de Canonge Gosse de riche, Maurice de Canonge
1939 : Le monde tremblera, Richard Pottier
Fort Dolores, René Le Hénaff
Tourbillon de Paris, Henri-Diamant Berger
Le déserteur, Léonide Moguy
Entente cordiale, Marcel L’Herbier
Le paradis des voleurs, L.C. Marsoudet
1940 : L’empreinte du Dieu, Léonide Moguy
Le feu de paille, Jean Benoît-Lévy
Le café du port, Jean Choux
1941 : L’Enfer des anges, Christian-Jaque
1942 : Les visiteurs du soir, Marcel Carné
Les hommes sans peur, Yvan Noé
La belle aventure, Marc Allégret L’assassin a peur la nuit, Jean Delannoy
1943 : Après l’orage, Pierre-Jean Ducis
Six petites filles en blanc, Yvan Noé
Les mystères de Paris, Jacques de Baroncelli La Cavalcade des heures, Yvan Noé
1944 : La mort ne reçoit plus, Jean Tarride Béatrice devant le désir, Jean de Marguenat
1945 : Les enfants du paradis, Marcel Carné
L’extravagante Mission, Henri Calef
Dorothée cherche l’amour, Edmond T. Gréville
1946 : Jéricho, Henri Calef
Les gosses mènent l’enquête, Maurice Labro
La Foire aux chimères, Pierre Chenal
1947 : Le mariage de Ramuntcho, Max de Vaucorbeil
Les requins de Gibraltar, Emil E. Reinert
Les Chouans, Henri Calef
Capitaine Blomet, Andrée Feix
1948 : La Belle Meunière, Marcel Pagnol
1949 : L’école buissonnière, Jean-Paul Le Chanois
La Patronne, Robert Dhery
Vire-vent, Jean Faurez
Le Sinal rouge, Ernst Neubach
Le Roi, Marc-Gilbert Sauvajon
On demande un assassin, Ernst Neubach
1950 : Dominique, Yvan Noé
1951 : La femme à l’Orchidée, Raymond Leboursier
Les quatre Sergents du Fort-Carré, André Dugon Coupable ?, Yvan Noé
Le Cap de l’espérance, Raymond Bernard
1952 : Fanfan la Tulipe, Christian-Jaque
Koenigsmark, Solange Terac
Légère et Court Vêtue, Jean Laviron Manina,
la Fille sans Voile, Willy Rozier
1953 : Un Caprice de Caroline Chérie, Jean-Devaivre Cet Homme est Dangereux, Jean Sacha
Les Vacances Finissent Demain, Yvan Noé Les Fruits Sauvages, Hervé Bromberger
La Route Napoléon, Jean Delannoy Un Acte d’Amour, Anatole Litvak
1954 : L’Île aux Femmes Nues, Henri Lepage
Les Femmes s’en Balancent, Bernard Borderie
Papa, Maman, la Bonne et Moi, Jean-Paul Le Chanois Obsession, Jean Delannoy
Ça va Barder, John Berry
1955 : Les Diaboliques, Henri-Georges Clouzot Nagana, Hervé Bromberger
À toi de jouer Callaghan, Willy Rozier Cherchez la Femme, Raoul André
1956 : Le Cas du Docteur Laurent, Jean-Paul Le Chanois
Et Dieu... créa la Femme, Roger Vadim
L’Homme et l’Enfant, Raoul André
Papa, Maman, ma Femme et Moi, Jean-Paul Le Chanois
1956 : Les Aventures de Till l’Espiègle, Gérard Philippe, Joris Ivens L’Énigmatique Monsieur D., Sheldon Reynolds
1958 : La Vie à Deux, Clément Duhour
Vive les Vacances, Jean-Marc Thibault Montparnasse 19, Jacques Becker
1959 : Les Lionceaux, Jacques Bourdon
Les Tripes au Soleil, Claude Bernard-Aubert
Prisonniers de la Brousse, Willy Rozier
1960 : Normandie-Niémen, Jean Dreville
Marie des Isles, Georges Combret
Chien de pique, Yves Allégret
Au Voleur, Ralph Habib
Ça va être ta fête, Pierre Montazel
Le Bal des espions, Michel Clément
1961 : La Fayette, Jean Dréville
Vive Henri IV... vive l’amour, Claude Autant-Lara
1962 : Rencontres, Philippe Agostini Virginie, Jean Boyer
Le petit garçon de l’ascenseur, Pierre Granier-Deferre
1963 : Le Glaive et la Balance, André Cayatte
1966 : La nuit des adieux, Jean Dréville, Isaak Menaker
1967 : Johnny Banco, Yves Allégret
1968 : Isadora, Karel Reisz
Les jeunes Loups, Marcel Carné
Yves (Siki) Mirkine
Photographe de plateau
1952 : Fanfan la Tulipe, Christian-Jaque
1957 : Le Triporteur, Jacques Pinoteau
1958 :
Une Manche et la Belle, Henri Verneuil
Un Homme se Penche sur son Passé, Willy Rozier
1960 : 1961 :
Sérénade au Texas, Richard Pottier
Les Bijoutiers du Clair de Lune, Roger Vadim
1962 : 1963 :
Le Bourreau Attendra, Robert Vernay
Lemmy pour les Dames, Bernard Borderie
1966 : 1967 :
Chair de Poule, Julien Duvivier
Le Meurtrier, Claude Autant-Lara
L'Appartement des Filles, Michel Deville
1969 : 1970 : 1972 : 1983 :
Le Petit Baigneur, Robert Dhéry
La Blonde de Pékin, Nicolas Gessner
Le Testament d’Orphée, Jean Cocteau
Le Comte de Monte-Christo, Claude Autant-Lara
Opération Opium, Terence Young
Atout Coeur à Tokyo pour OSS 117, Michel Boisrond
L’Arbre de Noël, Terence Young
L’Aveu, Costa-Gavras
La Scoumoune, José Giovanni
Au Nom de Tous les Miens, Robert Enrico
Effraction, Daniel Duval
Assistant opérateur
1965 : Le Liquidateur, Jack Cardiff
1967 : Toutes Folles de Lui, Norbert Carbonnaux
1968 : La Folle de Chaillot, Bryan Forbes
1969 : The Picasso Summer, Serge Bourguignon, Robert Sallin
1970 :
Le Gendarme en Balade, Jean Girault
La Promesse de l’Aube, Jules Dassin
De la Part des Copains, Terence Young
1973 : Ursule et Grelu, Serge Korber
La Valise, Georges Lautner
Les Invitations Dangereuses, Herbert Ross
1974 : Les seins de Glace, Georges Lautner
1976 : On aura tout vu, Georges Lautner
1977 : L'Homme Pressé, Edouard Molinaro
1978 : L'Amour en Question, André Cayatte
1979 : Ils sont Grands ces Petits, Joël Santoni
Flic ou Voyou, Georges Lautner
Un Jour un Tueur, Serge Korber
1980 : Les Mystères de Paris, André Michel
1981 : Est-ce bien raisonnable ?, Georges Lautner
Les Fourberies de Scapin, Roger Coggio
1982 : Ménage à Trois, Bryan Forbes
1983 : Better Late Than Never, Bryan Forbes
L’Héritier de la Panthère Rose, Blake Edwards
1984 : Joyeuses Pâques, Georges Lautner
1985 : Pizzaiolo et Mozzarel, Christian Gion
1988 : La Diva et le Professeur, Steno
1990 : Strike It Rich, James Scott
Heidi - Le Sentier du Courage, Christopher Leitch
1991 : Triplex, Georges Lautner
EXPOSITIONS
2009 : 15èmes Rencontres Culture et Cinéma, Chapelle des Pénitents Blancs, Vence (France)
2007 : Transphotographiques. Photographie et Cinéma. Musée Hospice Comtesse, Lille (France)
2007 : Travelling... 60 Ans de Festival de Cannes, Le Bon Marché Rive Gauche, Paris (France)
2006 : Exposition Gérard Philipe, Espace Miramar, Cannes (France)
2005 : Exposition Léo et Siki Mirkine, Regards Séduits, Musée de Saint-Paul, Saint-Paul de Vence (France)
2004 : Galerie Jan Schlütter, Festival de Cannes 1950-1965, St. Apernstrasse 42, Cologne (Allemagne)
1995 : Photos de Stars, Brasserie Flo, Nice (France) 1994 Mirkine, Hotel Beau-Rivage, Nice (France)
1994 : Mirkine, Hotel Beau-Rivage, Nice (France)
Photos et vignette © Mirkine/Courtesy Galerie Photo12.