L’autre guerre, c’est celle, non déclarée, qui au Guatemala fait aujourd’hui autant de victimes que durant le conflit armé des années 1980. Ce pays de 14 millions d’habitants est devenu l’un des plus dangereux au monde, avec 18 assassinats en moyenne par jour dont 98 % classés sans suite. Les jeunes des quartiers défavorisés rejoignent les maras, des gangs ultra-violents qui terrorisent la population. Corruption généralisée, narcotrafic, traite de personnes, trafic d’armes, alcoolisme, inceste... autant de fléaux favorisés par la pauvreté, le chômage et des familles détruites par la guerre et l’immigration. C’est cette réalité, qui un jour pourrait devenir la nôtre, que documente le photographe Miquel Dewever-Plana depuis plus de dix ans. Avec une certitude : c’est le manque d’éducation, la fragilité des structures sociales et l’impunité qui font le lit de la violence. Son travail photographique, qui ne peut laisser indifférent, fait écho aux témoignages de tous les protagonistes de cette « autre guerre ».
Ce livre a été publié en même temps que le web-documentaire de Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère, intitulé Alma, une enfant de la violence, produit par Upian, Arte et l’agence VU’, qui traite de la violence au Guatemala.
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Ce livre a été publié en même temps que le web-documentaire de Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère, intitulé Alma, une enfant de la violence, produit par Upian, Arte et l’agence VU’, qui traite de la violence au Guatemala.
Coproduction : Arte, Upian et l'Agence VU Alma a appartenu pendant 5 ans à l’un des gangs les plus violents du Guatemala, pays aujourd’hui décimé par une guerre qui ne dit pas son nom. Une confession sans fard, les yeux dans les yeux, où les mots de la jeune femme ouvrent sur les images de ses souvenirs et de la vie dans le gang. Un témoignage exceptionnel Pendant 5 ans, Alma, aujourd’hui 26 ans, a appartenu à l’un des gangs les plus violents du Guatemala. Elle a extorqué, tabassé, tué. Battue elle aussi, elle a fait plusieurs séjours en prison. Ses compagnons ont préféré tenter de la tuer plutôt que de la laisser quitter le gang. Alma a survécu, circule aujourd’hui en chaise roulante...
Les jeunes des quartiers défavorisés rejoignent les maras, des gangs ultra-violents qui terrorisent la population. Corruption généralisée, narcotrafic, traite de personnes, trafic d’armes, alcoolisme, inceste... autant de fléaux favorisés par la pauvreté, le chômage et des familles détruites par la guerre et l’immigration.
C’est cette réalité, qui un jour pourrait devenir la nôtre, que documente le photographe Miquel Dewever-Plana depuis plus de dix ans. Avec une certitude : c’est le manque d’éducation, la fragilité des structures sociales et l’impunité qui font le lit de la violence. Son travail photographique, qui ne peut laisser indifférent, fait écho aux témoignages de tous les protagonistes de cette « autre guerre ».