© Stéphane Couturier Alstom Cibachrome # 1, 2012 Courtesy Galerie Polaris
Stéphane Couturier
Né en 1957
Vit et travaille à Paris.
Représenté par la galerie Polaris à Paris
Et Laurence Miller à New York
Présentation du parcours artistique
Après avoir exposé pour la première fois en 1995 à la galerie Polaris à Paris, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France durant les deux années suivantes (Printemps de la photographie de Cahors, rencontres d’Arles, Musée de l’Elysée à Lausanne...).
A partir de 1997, la galerie Laurence Miller de New-York présente régulièrement son travail aux Etats-Unis. De nombreux achats de musées Américains suivront : Los Angeles County Museum, Cleveland Art Museum, National Gallery of Canada, Art Institute of Chicago, San Diego Museum of Photography ...
Parallèlement, de nombreuses expositions ont lieu en Europe et par l’intermédiaire d’un certain nombre d’institutions françaises (FNAC, FRAC Auvergne, Musée d’Art Moderne de Strasbourg, galerie NBK à Berlin, l Musée de Salamanque...)
Depuis 1999, son travail sur Moscou, Séoul, Rome est présenté dans ces villes au sein d’institutions culturelles reconnues, ainsi que dans les foires internationales d’Art Contemporain telles que la foire de Chicago, la FIAC, l’ARCO, Art Basel ou Art Bruxelles.
En 2001 son travail a été présenté aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles et à la Villa Noailles à Hyères.
Pour 2002 son travail sera présenté à l’Université de Californie à San Diego ainsi qu’ au Musée Malraux du Havre.
En 2004, une respectiveme a été organisée par la Bibliothèque Nationale de France rue de Richelieu, et une monographie a été publiée par Adam Biro.
En 2011 une exposition itinérante et rétrospective a eu lieu à la Blickle Foundation en Allemagne, puis au Centre d’Art Contemporain de Colmar , et au Linz Museum de Wien à l’automne. 2012, une nouvelle exposition personnelle de l’artiste est accueillie à la Fondation Salomon à Alex en mai, et à l’Institut Français de Berlin en novembre.
Sans célébrer ni déplorer le monde urbain qui nous entoure, ses images sont prétextes à s’interroger sur la perception de notre environnement. Face aux questionnements sur la présence des objets, leurs usages, leur destin, c’est à une nouvelle mise en ordre des formes qu’il nous convie : prolifération des signes, confrontation des plans, dé-hiérarchisation des sujets,transforment cette hétérogénéité en lieu du possible.
En essayant de dépasser les querelles entre vision documentariste et plasticienne, ces propositions d’associations d’objets dans des lieux qualifiés voudraient apporter quelques éléments de réflexion et faire que la photographie en temps “qu’objet de pensée” permette une distanciation plus grande du regard moderne sur notre univers urbain.
© Stéphane Couturier
Grand Palais Paris 8 – 2003
Courtesy Galerie Polaris
© Stéphane Couturier
Petit Palais Cibachrome # 1, 2012
Courtesy Galerie Polaris
Depuis l’an 2000, il débute une réfexion sur la notion de “Ville générique” qui d’ailleurs a été présentée en Arles aux RIP 2001 :
A l’heure des villes génériques, la distinction entre ville et nature ne semble plus de mise. Nous assistons à une contamination, à l’échelle de la planète, de l’ensemble des paysages. Cette logique du processus urbain passe par la disparition de l’identité.
Perte d’identité des habitants, relégués dans l’anonyme, mais aussi perte d’identité de la ville elle-même qui ne revendique plus aucune histoire : elle est internationale, utilitaire, standardisée. Au lieu de monuments porteurs d’une mémoire du passé, la ville générique propose de nouveaux monuments, emblèmes de l’ère de la mondialisation.
Les traits distinctifs d’un lieu-dit, d’une ville, d’une région semblent être dilués dans des propositions de réaménagements où l’utilitaire l’emporte sur la singularité. Les nouveaux terrains privilégiés de cette périphérie urbaine tendent à devenir la vraie ville : Libéré de ses complexes vis à vis de la ville historique, ce tissu urbain tentaculaire, semble obéir à un modèle qui rend générique l’environnement dans lequel nous évoluons.
Cette mondialisation génère toujours plus d’exclusion et oppose la ville historique faite de stratifications successives, à cette ville planifiée, programmée, géométrique, qui engendre un habitat où l’anonymat, la promiscuité voire le déracinement font que le destin des personnes leur échappe peu à peu.
La proposition de polyptyques et la reconstitution de panoramiques sont une manière d’amplifier encore une expérience formelle sur la perception. Entre ressemblance et dissemblance, entre réalité et simulacre, cette scène constituée par des faits, transforme ces documents en prétexte à questionner le rapport à notre environnement et au statut de l’image photographique
Ainsi, ces formes qui nous regardent, c’est à une conscience du temps qu’elles renvoient, une conscience d’une parcelle de mémoire entre passé et futur.
Une partie de campagne
Le weekend du 05 au 07 Avril 2013, les Galeries Anne Barrault - Paris, aliceday - Bruxelles, Bernard Jordan - Berlin/Paris/Zurich, Jean-François Dumont, Bordeaux - Réjane Louin, Locquirec - Mica, Rennes - Polaris, Paris Semiose, Paris proposent un parcours de huit expositions d’art contemporain au coeur du village historique et viticole de Saint-Emilion.
Pensé loin de la frénésie des foires d’art contemporain, le projet Une partie de campagne est l’occasion de découvrir en présence des galeristes et des artistes des oeuvres inédites. Chapelles, caves, cloitres accueilleront ces expositions le temps d’un weekend convivial. Un objectif : partir à la découverte de la création contemporaine entre professionnels, collectionneurs, amateurs et curieux de l’art, entouré des richesses historiques et gastronomiques de la région.
Vignette & photos © Stéphane Couturier Courtesy Galerie Polaris