© Michel Castermans
Galerie KA&NAO 6 rue Aubert Dubayet 38000 Grenoble France
MICHEL CASTERMANS est né en 1956 à Hasselt, en Belgique.
Il vit et travaille à Bruxelles.
Paralléllement, il a étudié la photographie en autodidacte et a acquis un savoir faire en fréquentant des ateliers,
en assistant à des conférences , et au contact de photographes professionnels avec qui il voyage fréquemment.
Depuis la fin des années ’90, il organise son temps de manière à pouvoir pratiquer la photographie de manière très régulière.
Photographe de voyage, il a participé à l’édition 2009 du festival «Itinéraire des photographes voyageurs» à Bordeaux et à plusieurs expositions françaises sur le thème du voyage.
Il est également actif dans le domaine de la «photographie pauvre» par l’utilisation du sténopé.
En 2010, il est lauréat du concours organisé sur ce thème par «Artazart» et la galerie parisienne «L’œil Ouvert».
En 2005, il participe avec l’écrivain Joël Vernet à la publication «La montagne dans le dos», Impressions du Pays Dogon., avec des photographies faites au Mali.
En 2008, il publie «Les âmes de Verdun» en compagnie du photographe Bernard Plossu et du journaliste essayiste Philippe Grasset.
En 2010, les Editions Yellow Now, éditent son travail sur la frontière belge, intitulé «Frontière- Grens».
Il va publier très prochainement un ouvrage de sténopés réalisés dans les déserts africains.
Son site Web: www.michelcastermans.be
Le texte de présentation de l'exposition de Grenoble
Tribute to…
En cette époque où tout le monde prend des photos et que les appareils numériques les réussissent généralement assez bien techniquement, le choix des images que l’on décide de montrer revêt une importance croissante.
Et l’Italie. Quel vaste sujet. En regardant mes nombreuses photos prises dans ce beau pays, je m’arrête sur cette série insolite captée dans une station service des Pouilles, dominée par un Christ rédempteur.
Je pense à Martin Parr, évidemment. Tellement évident que je me prends au jeu de retrouver d’autres photos, prises en Italie, et qui pourraient faire référence à d’autres photographies ou d’autres œuvres. Et j’en trouve. Il est important de mentionner que dans aucun cas, je n’ai été consciemment influencé au moment de la prise de vue. Les références ont été recherchées a posteriori. Quand ont voit ces photos ( et particulièrement celles en référence à Ralph Gibson et Joël Meyerowitz), on se pose de nombreuses questions qui font intervenir le subconscient, la similitude du regard des photographes, les photographies obligées, la créativité photographique. Sans compter la notion de propriété intellectuelle d’une idée, d’autant plus que, dans le cas présent, je le répète, il ne s’agit dans aucun des cas d’une appropriation volontaire ou même consciente.
Vignette © Michel Castermans