© Marc Mangin.
Expositions du 4/10/2012 au 9/10/2012 Terminé
Maison de la Photographie de Tashkent 4 rue Istiqbol Tashkent Ouzbékistan
Maison de la Photographie de Tashkent 4 rue Istiqbol Tashkent Ouzbékistan
Marc Mangin présentera Passing by China (The West Side Story) à la Maison de la photographie de Tashkent, dans le cadre de la 6e Biennale internationale de la photographie qui réunira une trentaine de photographes dans la capitale ouzbek, du 4 au 9 octobre 2012.
Marc Mangin est l'un des trente photographes sélectionnés par la 6e Biennale internationale de la photographie de Tashkent qui se tiendra dans la capitale ouzbèke, du 4 au 9 octobre 2012. Asie centrale oblige, le photographe français a extrait de son travail En Passant par la Chine vingt images rapportées de la Région autonome du Xinjiang, dans l'extrême ouest chinois.
Lac Karakul – Xinjiang / Chine (Novembre 2006) © Marc Mangin / Artgentique
Marc Mangin a sillonné la Chine pendant quinze ans, de 1991 à 2006. De la dizaine de séjours effectués dans l'empire du Milieu, il a rapporté plus de 7000 clichés. La Maison de la culture d'Amiens avait présenté, début 2012, près de quatre-vingts tirages réunis sous le titre Vagabondages. À cette occasion, Anne-Marie Jouve-Balédent, agrégée d'Arts plastiques (Université de Picardie) écrivait :
"Marc Mangin est un photographe globe-trotter.
Le voyage est son matériau et la marche apporte les images, les fait apparaître.
Il a besoin de s’immerger le corps entier, dans les mots, les odeurs, les souvenirs, les rencontres, les attentes. Un vrai rapport d’échelle à vivre.
L’entre chaque photographie compte… C’est un temps d’homme qui avance au rythme de l’homme. Les espaces, les regards, les mots, les images s’y tissent pas à pas… créent des correspondances.
Marc Mangin n’est pas photographe de paysages.
L’humain est omniprésent.
Jamais détaché... il est le paysage… presque émaillé par l’argentique… serti dans l’image… présent et acteur. Jamais saisi, surpris, il y travaille, inscrit ses mouvements dans celui du sol, de la terre ou de la rue, interpelle celui qui voyage et marche.
Lorsque le regard du photographié se dirige vers nous, il traverse la surface du papier… jusqu’à nous, là où nous sommes. Jamais indifférent. Il parle et son propos est d’une grande dignité.
Marc Mangin ne montre pas la photographie en tant que réduction et aplatissement de l’espace réel : les plans sont larges, les cadrages ouverts. Une fenêtre ou une porte, des obliques, un regard créent autant de hors champs pour mettre dans l’image tout ce qui n’y est pas. Impossible de serrer l’espace sur des questions d’être humain.
Rien ne se ferme, tout invite à poursuivre le chemin, la rencontre.
Et puis il y a le plaisir de l’œil qui glisse, explore la surface de l’image argentique, avec ses noirs profonds, laqués qui taillent les étendues blanches… des gris jamais vus, grainés de lumière, avec de la couleur dedans.
Regardez bien, c’est de la sculpture aussi…"
Photos et Vignette © Marc Mangin.