Au salon, série Dame des Songes © Estelle Lagarde
Espace Saint-Louis 3, rue François de Guise - BP 60198 55005 Bar-le-Duc France
Estelle Lagarde se consacre depuis plusieurs années à la photographie argentique. Représentée en France par l’agence Révélateur, les photographies d’Estelle Lagarde sont également présentes à l’agence londonnienne Millenium Images depuis 2007.
Elle a remporté la Bourse d’aide à la création de la Fondation E-C-Art Pommaret en 2007 et 2009 et réalise diverses expositions personnelles et collectives depuis plusieurs années.
Son travail a été présenté dans plusieurs salons, tels que Affordable Art Fair à Bruxelles et Chic Art Fair à Paris avec Mathilde Hatzenberger Gallery ou Art Elysée à Paris avec la galerie Lefor Openo. A l’automne 2010, l’ouvrage mêlant textes et photographies “La traversée imprévue”, est édité par la Cause des Livres.
La démarche photographique d’Estelle Lagarde a été également publiée dans diverses revues françaises telles que Télérama, Photos Nouvelles, Images Magazine, Tribune Santé, ou encore dans Julhiet en Italie, ou Camerata, magazine coréen de photographie et d’art contemporain.
Le Baron et L'enfant, série Contes sauvages © Estelle Lagarde
Petites Comédies d’Estelle Lagarde
Trois séries photographiques : Dame des songes, Contes Sauvages et Hôpital. Leurs points communs ? Des mises en scènes théâtralisées dans des espaces délabrés, traversés de présences à la fois humaines et fantomatiques. Une atmosphère onirique et inquiétante dont la seule issue positive est la lumière. Une lumière diffuse et diaphane, un clair obscur qui laisse envisager une porte de sortie vers l’avenir.
Estelle Lagarde joue avec le temps et la lumière. Basée sur une durée de pause plus ou moins longue, la technique utilisée (photographie argentique) génère des lumières irréelles, enveloppe les personnages d’un halo mystérieux et fragile. Le souffle délicat de la vie y apparaît comme le bien le plus précieux mais également le plus éphémère. Entre surréalisme et théâtralité, l’artiste interroge l’espace, l’occupant, et la relation qui les unit. Décors visibles sur les images d’Estelle Lagarde, les gravats et la décrépitude représentent le chaos et le délabrement de notre univers que nous ne savons ou ne voulons pas voir. C’est à la comédie de la vie qu’elle nous convie.
Ces trois séries photographiques questionnent tous les liens qui nous unissent à notre environnement, là où nous construisons notre histoire. C’est à l’ensemble de ces réflexions que nous engagent les images d’Estelle Lagarde. Mais dans cet inquiétant théâtre de fauxsemblant, c’est peut-être cette douce lumière distillée sur ces mises en scène qui y révélera l’espoir et la volonté d’une renaissance.
Olivier Bourgoin
Chirurgie plastique, série Hôpital © Estelle Lagarde
Photos et vignette © Estelle Lagarde