Le 21 juillet 1969, sous les yeux ébahis de 500 millions de téléspectateurs, Neil Armstrong inscrivait son nom au panthéon des héros en posant le premier pas sur la Lune. En pleine guerre froide opposant les Etats-Unis à l'Union soviétique, la « conquête de l'espace » était devenue une véritable guerre d’ego entre les deux puissances.
Devenu figure emblématique malgré lui, Neil Armstrong, pilote de formation, était entré à la NASA en 1955. Aux côtés de ses coéquipier Buzz Aldrin, et Michael Collins, il commande la première mission lunaire américaine à bord de la capsule Apollo 11, qui deviendra légendaire.
Peu de temps après, Il avait troqué sa combinaison de cosmonaute contre le costume d'administrateur adjoint pour l'aéronautique au siège de l'agence spatiale américaine (NASA), pour finalement, un an après, quitter la NASA et enseigner la technologie aérospatiale à l'université de Cincinnati jusqu'en 1979. Il avait ensuite siégé au conseil d'administration de nombreuses sociétés dont Lear Jet et United Airlines.
Retranché depuis une dizaine d'années dans une ferme de l'Ohio avec sa femme, celui qui a prononcé la phrase historique « c'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant de l'humanité » s'est éteint le 25 août dernier à l'âge de 82 ans, des suites de complications après une opération cardiovasculaire.
Claire Mayer