© Gilles Favier
Maison de l'Image Documentaire 3 rue Raspail 34 200 Sète France
C’est près d’Ilhéus, toile de fond des romans de Jorge Amado, sur un morceau de la côte bahianaise où la «mata», la forêt tropicale, glisse langoureusement vers la mer, que Gilles Favier est parti sur les traces de Pierre Verger à la recherche des descendants des esclaves africains. Plus particulièrement de ceux venus du Bénin.
Les bateaux négriers embarquaient leur «bois d’ébène» sur les plages de la côte des esclaves au Bénin pendant la triste épopée du commerce triangulaire.
Mais le vrai drame se jouait en amont, dans l’arrière pays où les puissants royaumes du sud allaient faire leurs razzias. Koko, le village où Gilles Favier a décidé, en 2001, d’engager un long travail documentariste est un des villages de la traite. On se souvient notamment de ceux qui sont partis pour le voyage sans retour, dont on demande des nouvelles d’un simple : « et ceux de là-bas ? ».
Majoritairement des Nagos du Bénin et du Nigéria, ils vivent désormais au Brésil. Gilles Favier est parti à la recherche des descendants des déportés de Koko.
Exposition hors les murs au Château Les Carrasses, lieu-dit Les Carrasses - Route de Capestang, 34310 Quarante.
Vignette : © Gilles Favier