© Jacques Grison
Hôtel de ville - Paris 5, rue Lobau 75004 Paris France
Pour fêter ses 20 ans, Le Rire Médecin "s’installe" à l’Hôtel de Ville de Paris pour un mois. Jacques Grison, photographe et complice de l’Association depuis 2005, a suivi les "hôpiclowns" dans leur quotidien. Un travail démarré début 2010 qui s’achève par cette exposition mettant en lumière, malades, soignants et clowns ; et un livre-catalogue qui accompagne l’exposition Nez rouge, toi même ! des enfants et des clown à l'hôpital. En France, un enfant sur deux est hospitalisé avant l’âge de 15 ans. Par le jeu, les clowns permettent à l’enfant de rejoindre son monde. Ils sont là pour lui rendre la part d’insouciance qu’il perd à l’hôpital. Jacques Grison raconte le travail de Docteur Basket, Mimi Trompette, Roger Chips, Docteur Choux-fleur, Mister Pink, Madame Parcoeur, Huguette Espoir, distributeurs de remèdes contre la morosité. Avec son tact et son savoir faire bien connus, il nous fait partager 6 mois d’immersion dans 10 hôpitaux et une trentaine de services de pédiatrie, pour tenter de capter cet instant privilégié, où l’échange s’établit entre l’enfant hospitalisé et le clown, où la confiance est là et les maux oubliés. Les parents, la famille, les médecins et l’équipe soignante redécouvrent l’humour, le rêve et la fantaisie, dans cet « archipel ignoré » qu’est l’hôpital.
Le Rire Médecin
D’où cette rencontre, comme une évidence, avec le Rire Médecin, association créée par Caroline Simonds, en 1991. Aujourd’hui, ce sont 87 comédiens, les Nez Rouges, qui font les hôpiclowns, assurant 68 000 interventions par an, dans 37 services pédiatriques de 14 hôpitaux de France. Les clowns rendent visite deux fois par semaine aux enfants hospitalisés pour les aider à affronter la maladie, à évacuer la frustration, à faire face à la douleur, à s’évader, et, par le rire, oublier leur chagrin. Ils accompagnent les soignants.Toujours en duo, ils font un spectacle spécifique pour chaque enfant. Leur domaine d’intervention à l’hôpital est "sans limite" puisqu’ils travaillent jusqu’en zone stérile, avec toutes les précautions requises.