Expositions du 01/10/2005 au 13/11/2005 Terminé
Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier Place Saint-Pierre 45000 Orléans France
Une commande Images au Centre
Une grande exposition de l'œuvre de Brassaï, accompagnée de projections et de rencontres,est l'occasion d'apprécier de nouveau la magie de son œuvre.«La photographie, je ne l'ai jamais considérée comme un but en soi, mais comme un moyen.Un merveilleux moyen ! De saisir les choses belles, étranges ou curieuses qui m'ont surpris, ému, émerveillé : un visage, un corps de femme, le regard d'une bête, la féerie latente et éphémère que recèle la rue, le mur. Pour moi, le photographe est un collectionneur – un collectionneur d'images en même temps que des moments d'émotion de sa vie. »(lettre à Jean Keim, 11 juin 1972)
Gyula Halasz est né à Brasso en Transylvanie (Hongrie) le 9 septembre 1899. C'est à son arrivée à Paris, en 1924, qu'il adopte le pseudonyme Brassaï, inspiré du nom de sa ville natale.
Dans un premier temps, il gagne sa vie en écrivant – sous le nom de Halasz – des articles sur Paris pour des magazines hongrois (Periszcop) et allemands (Koelnischer Illustrierte), et en recherchant des photos ou des documents divers pour Paul Eluard et André Breton. Il rencontre le Tout-Paris du monde littéraire et artistique et se lie d'amitié avec André Kertész vers 1926. Celui-ci assure l'illustration de certains de ses articles.
La modernité de Paris fascine Brassaï, et c'est au cours de ses errances nocturnes dans la ville que s'éveille son intérêt pour la photographie. Sur les conseils de Kertész, il achète un appareil Voigtländer et réalise ses premières vues de nuit. «Déambulateur » à la curiosité insatiable, Brassaï «part à l'aventure sans but, excepté le but d'une recherche perpétuelle» (lettre d'Henry Miller à Franck Dobo, 1933). Il effectuera toute sa vie ses tirages lui-même.
En 1932 paraît un ouvrage qui réunit ses photographies de Paris : «Paris de nuit». A la sortie du livre, Emile Henriot lui consacre une longue critique dans Le Temps(30 janvier 1933) : « [...] Ce ne sont que des photographies, mais on dirait autant d'eaux-fortes, de lithos, de lavis à l'encre de Chine ; et d'un effet d'autant plus saisissant que, dans ces épreuves, le spectateur reste assuré qu'il a affaire à une reproduction totale et mécanique du réel, où nul détail n'est écarté par le choix arbitraire de l'artiste : les accents seuls sont de l'artiste, qui pour faire parler son tableau n'est libre que du choix du sujet, de la façon de le centrer, et de disposer ses lumières. [...]. »
Il ne s'en tiendra cependant pas à la seule contemplation du paysage parisien, ses promenades continuelles dans Paris lui offrant matière à une «étude de mœurs de la faune parisienne ». Il fréquente le milieu et même les voyous de l'époque dont il dresse le portrait. L'étendue et la variété des intérêts de Brassaï révèlent à travers son œuvre photographique son attrait et sa fascination pour la ville et sa population.
Brassaï meurt le 7 juillet 1984, il repose au cimetière Montparnasse.
Annonce du festival sur Actuphoto : http://www.actuphoto.com/page.php?page=pronews/news_complete&id=2027
Site du festival Images au centre : http://www.imagesaucentre.com
Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier Place Saint-Pierre 45000 Orléans France