© Stéphane Couturier
Galerie Polaris 15 rue des Arquebusiers 75003 Paris France
Nouvelle exposition à la galerie Polaris de Stéphane Couturier, la dernière remontant à 2007 (Chandigarh Replay) ,il propose avec la série Melting Point Brasilia une nouvelle lecture de l’architecture d’Oscar Niemeyer. Plutôt que de privilégier un point de vue unique, Stéphane Couturier superpose deux prises de vues. Cette dualité offre un regard neuf, ainsi que de nouvelles questions sur la réalité enregistrée.
Nous avons tous,comme pour sa série sur la ville Indienne de Chandigarh, une idée préconçue sur la ville de Brasilia. Avec ces nouvelles photographies Stéphane Couturier, brouille notre regard. Quittant l’aspect documentaire, il façonne une œuvre plasticienne. La nouvelle «création» architecturale, et visuelle, qui nous est montrée, remet en question la dualité du sujet voyant et de la chose vue.
Toutes ces histoires, comment les dire ?, les montrer peut-être. notait Jean-Luc Godard. En renouvelant à chaque série son vocabulaire, Stéphane Couturier nous transmet sa propre vision du monde. Cette vision n’est en aucun cas une affirmation, il s’agit ici de dérouter le regard de ce dernier et de lui offrir quelques pistes qui lui permettront de décrypter l’univers - anciennement archéologie urbaine - de Couturier.
Mathieu Poirier écrivait en 2004 à propos de cet artiste : « Chaque plan s’énonce comme un décor, qui comme au théâtre se superpose à un autre, le soutient ou le contredit », ici dans la série Melting Point Brasilia, les décors se mêlent et créent une nouvel environnement fragmentaire et expérimental.
Melting Point Brasilia, Superquadras #4 C-print sur Diasec 2011(2 formats) 180 x 230 cm, N°1/5 100 x 122 cm, N° 1/5
Melting Point Brasilia, Sector Bancario #4 C-print sur Diasec 2011(2 formats) 200 x 155 cm, N°1/5 130 x 100 cm, N° 1/5
Vignette et images : © Galerie Polaris