«Polka Magazine franchit une nouvelle étape. Après quatre années d'installation du titre sur le rythme trimestriel, qui correspondait à une gestion prudente, Polka sort désormais tous les deux mois. Un changement de périodicité qui correspond à un triple objectif :
- Satisfaire nos lecteurs à un moment où l’actualité, française et internationale, est si riche d'événements importants, certains fondateurs d'un nouvel avenir.
- Accueillir les photographes qui, avertis de l’audience grandissante de Polka, proposent de plus en plus de sujets et se tiennent prêts à couvrir, en exclusivité, tous les secteurs de l’actualité. Ces centaines de photographes professionnels sont des chercheurs d'or qui apportent leurs pépites à la rédaction.
- Répondre à la demande des annonceurs qui, pour l’efficacité de leur communication, recherchent une périodicité plus fréquente.
Polka Magazine en passant au rythme bimestriel, conforte son ambition : être le magazine de photos de référence qui montre et raconte la vie telle qu’elle est, souvent difficile, parfois belle, toujours passionnante à voir.
Côté numérique : polkamagazine.com s’est enrichi de nouveaux services et a revu sa présentation pour mettre toujours plus en valeur les photos et bonus. Cette volonté de privilégier l’image et cette continuelle recherche d'originalité caractériseront également l’application Polka sur l'iPad, prévue pour les prochains mois, quand notre équipe aura réussi ce qu’elle est en train d'entreprendre : créer un concept numérique sur l’iPad et non pas se contenter d'une adaptation du papier au numérique. Par ailleurs, notre projet d'une grande plateforme Internet dédiée aux photojournalistes et aux reportages avance. C’est un projet ambitieux et passionnant. Nous vous en parlerons prochainement.»
Alain Genestar,
Directeur de la publication
Pour cette nouvelle édition, retrouvez dans Polka Magazine :
. 34 pages historiques sur "New York 11 septembre : L'impact 10 ans après" ; Tout est parti d’Afghanistan, il y a dix ans. Le dimanche 9 septembre 2001, dans la province de Takhar, au nord du pays, le commandant Massoud est victime d’un attentat où il trouvera la mort. C’est le signal qui va lancer la plus grande et la plus spectaculaire opération terroriste de l’Histoire. Deux jours après, le mardi 11 septembre, à New York, des commandos suicides d’Al-Qaïda détournent des avions de ligne, percutent et détruisent les tours du World Trade Center. De Brooklyn, Robert Clark immortalise en quatre photos l’arrivée et l’explosion du deuxième avion. Klaus Reisinger arrive quelques minutes après et capture l’ambiance apocalyptique qui règne sur place. En trois jours, le monde bascule dans l’incertitude, la peur et la vengeance. Dix ans après, les New-Yorkais, s’ils n’ont pas oublié, si certains sont toujours sous le choc, rangent dans l’Histoire la décennie qui s’achève. Ils avancent, plus forts, plus fiers, dans leur ville qui a exorcisé ses démons. Pour Polka, le photographe Ethan Levitas a saisi au bord de Ground Zero cette fin de deuil.
. En exclusivité les reportages de nos envoyés spéciaux sur la frontière turco-syrienne : Au moment où l’Europe, dont la France de Sarkozy, lui ferme ses portes, la Turquie ouvre les siennes aux réfugiés syriens qui fuient la répression du régime de Bachar El-Assad. Polka publie un reportage exclusif de ses envoyés spéciaux, Stanley Greene et Guillaume Perrier. Mais pourquoi cette méfiance à l’égard de la Turquie que le général de Gaulle saluait comme un allié essentiel de l’Europe ? Est-ce la peur de l’islam ? Oui, répond le sociologue Jean Viard, qui, sur des photographies d’Ahmet Ertug, revisite l’histoire, évoque Byzance, les racines chrétiennes de l’ancien Empire d’Orient, puis l’évolution de la Turquie vers une laïcité unique dans le monde musulman.
. Le portfolio de l'artiste reporter, celui qu'on appelle le Cartier-Bresson turc : On l’appelle le «Cartier-Bresson turc». Et Göksin Sipahioglu, fondateur légendaire de Sipa, dit de lui qu’il est «l’oeil d’Istanbul.» La preuve, le portfolio de ce photoreporter, artiste quoi qu’il en dise, est une plongée en noir et blanc dans le Bosphore des années 50-60.
. Et parmi les sujets France, premier arrêt sur image de la Présidentielle ; Les sondages d’intentions de vote composent la photographie de l’opinion publique aujourd’hui, avant l’ouverture de la campagne, entre désir d’alternance et mystère sur la participation..