Trois auteurs se rencontrent ici pour la première fois. Ils sont de culture et de provenance différentes. Chacun évoque des mères d'enfants éloignés ou disparus. Chacun désigne la violence d'un absence si forte et douloureuse qu'elle devient présence. Les portraits longuement approchés de Sophie Bachelier alternent avec les textes de Boucabar Boris Diop (sélection prix Renaudot 2011 pour Murambi, le livre des ossements) et Nando dalla Chiesa.
Chronique de Jean-Michel Djian in "Le monde Diplomatique" : Textes et photos alternent-là dans une mélopée qui vient se fracasser dans la solitude et la souffrance de ces mères fixées sur les côtes sénégalaises, en Sicile ou ailleurs. Trois cultures, trois regards pour percer ce que l’on ne dit pas,ce que l’on n’écrit pas, ce que l’on ne prend pas le temps de voir. Les vertus de la lenteur et de la fragilité sont ici récompensées par le talent d’un écrivain africain du silence, celui d’une personnalité engagée dans la lutte contre la Mafia et d’une photographe que l’œil ne trahit jamais.
Préface de Valerio Maria Ferrari.
Edition bilingue anglais/français.