Expositions du 07/03/2011 au 23/4/2011 Terminé
Mairie de Paris ( 20ème) 6, place Gambetta 75020 Paris France
Mairie de Paris ( 20ème) 6, place Gambetta 75020 Paris France
Le 12 mars 1930, le Mahatma invite le peuple indien à s'élever sans violence contre la taxe la plus inhumaine que l'ingéniosité de l'homme ait pu imaginer, l'impôt sur le sel, imposé par les britanniques alors au pouvoir à l'époque...
Gandhi prévient alors la police de son plan d'action et se met en route vers la mer d'Oman en compagnie de 79 amis, dans le but de recueillir de l'eau demer, la faire bouillir sur la plage et consommer le sel qui cristalliserait, alors que cela est interdit. Il dénonce ainsi l'exploitation de millions de travailleurs exploités dans les mines de sel. Il aura parcouru près de 350km avec ses compagnons.
81 ans plus tard, que sont devenus ces sauniers de l'Inde? Cette exposition met en lumière leur dernière expédition en Inde, au Gujarat, au Rajasthan, ainsi qu'au Lac Rose au Sénégal, qui leur a permis de rencontrer les travailleurs du sel d'aujourd'hui, descendants de ces forçats pour lesquels Gandhi n'avait pas hésité à s'élever en 1930 contre l'exploitation terrible dont ils étaient victimes...
Mines de sel, une exposition de photographies réalisée pour rendre un hommage au Mahatma Gandhi et à la Marche du sel, est le leitmotiv des photographes Catherine GAUDIN et Seydou TOURÉ. Voyageant aux quatre coins du monde, ils préfèrent la recherche de l'authenticité plutôt que celle de la surenchère esthétique. Cette fois-ci ils ont parcouru des milliers de kilomètres pour rencontrer les sauniers de l'Inde et de l'Afrique, ces travailleurs de force, des hommes et des femmes de tous âges, et leurs familles, aux visages et aux membres burinés par le soleil et creusés par le sel. Ils les ont observés pendant leur travail, et pour ce faire il leur a fallu se rendre parfois jusqu'aux fins fonds du desert, au travers de mines de sel. les deux artistes entendent exprimer à la fois leur passion pour l'Inde, leur respect pour la démarche profondément humaniste de Gandhi, et leur grande admiration pour le travail manuel, et plus encore quand il est l'objet de tels efforts physiques. Les sauniers récoltent le sel en répétant les mêmes gestes millénaires, comme si le temps avait suspendu son envol sous les effets de ce précieux or blanc. Ils travaillent toujours aussi dur, et sont certainement aussi pauvres qu'ils l'étaient en 1930.
Gandhi prévient alors la police de son plan d'action et se met en route vers la mer d'Oman en compagnie de 79 amis, dans le but de recueillir de l'eau demer, la faire bouillir sur la plage et consommer le sel qui cristalliserait, alors que cela est interdit. Il dénonce ainsi l'exploitation de millions de travailleurs exploités dans les mines de sel. Il aura parcouru près de 350km avec ses compagnons.
81 ans plus tard, que sont devenus ces sauniers de l'Inde? Cette exposition met en lumière leur dernière expédition en Inde, au Gujarat, au Rajasthan, ainsi qu'au Lac Rose au Sénégal, qui leur a permis de rencontrer les travailleurs du sel d'aujourd'hui, descendants de ces forçats pour lesquels Gandhi n'avait pas hésité à s'élever en 1930 contre l'exploitation terrible dont ils étaient victimes...
Mines de sel, une exposition de photographies réalisée pour rendre un hommage au Mahatma Gandhi et à la Marche du sel, est le leitmotiv des photographes Catherine GAUDIN et Seydou TOURÉ. Voyageant aux quatre coins du monde, ils préfèrent la recherche de l'authenticité plutôt que celle de la surenchère esthétique. Cette fois-ci ils ont parcouru des milliers de kilomètres pour rencontrer les sauniers de l'Inde et de l'Afrique, ces travailleurs de force, des hommes et des femmes de tous âges, et leurs familles, aux visages et aux membres burinés par le soleil et creusés par le sel. Ils les ont observés pendant leur travail, et pour ce faire il leur a fallu se rendre parfois jusqu'aux fins fonds du desert, au travers de mines de sel. les deux artistes entendent exprimer à la fois leur passion pour l'Inde, leur respect pour la démarche profondément humaniste de Gandhi, et leur grande admiration pour le travail manuel, et plus encore quand il est l'objet de tels efforts physiques. Les sauniers récoltent le sel en répétant les mêmes gestes millénaires, comme si le temps avait suspendu son envol sous les effets de ce précieux or blanc. Ils travaillent toujours aussi dur, et sont certainement aussi pauvres qu'ils l'étaient en 1930.