Pour célébrer le mois de la photo, Studio Harcourt Paris expose les oeuvres personnelles de son collectif de photographes.
Un arrêt sur images de douze photographes qui composent le collectif ainsi que pour celles de Francis Dagnan, le président directeur général de Studio Harcourt Paris, passionné de la photographie depuis toujours.
Francis Dagnan: " La beauté peux être partout et intervient dans toutes les circonstances de notre vie.Le photographe apprend à la voir. En allant plus loin, il peut découvrir que le deuxième qu'est son appareil photo voit des formes et des couleurs différentes de celles qu'il à tout d'abord perçues. De ce dialogue des deux regards (biologique et mécanique) nait des images abstraites souvent colorées et en mouvement qui recèlent parfois en elles-mêmes une harmonie de couleurs, des formes et des matières..."
Didier Bizos: " Photographe de mon état, humain aimant, bon père tranquille, chevelu et bien coiffé, je me suis toujours senti maladroit avec les mots.. Plus lorsque ceux ci ont pour fonction de servir mes images. Ces mots là je ne l'ai trouve pas aisément, je les ressent, imagine des tournures, mais finalement tout s'entrechoque et je ne récolte que des vilains mots..Alors si vous avez l'occasion de voir mes images et que vous avez assez de compassion, faîte moi plaisr et faîte vous-même les commentaires, j'en serai ravi.."
Marie Blin: " La pomme est le symbole du désir. Le Jardin d'Eden est ici un hommage à ce fruit défendu et tant convoité.."
Michel Blondeau: " Dans un décor et une lumière ascétiques, le photographe et la danseuse ont cherché à révéler des poses inattendues et somptueuses.."
Antoine Carpentier: " Ces dyptiques sont représentatifs de certains clichés new-yorkais. Big Apple est tout à la fois platinée et brillante, moderne et classique. Ces photos sont le regard d'un admirateur de la ville et de sa culture.."
Lucile Cubin: " Ma recherche photographique, centré sur le portrait, a pour enjeu la représentation d'autrui, devant la singularité, l'intensité de la gravité de son apparition physique. C'est par leur incarnation que les êtres me touchent, comme si la conscience de leur propre corporéité m'était adressée. J'ai tenté de rendre compte de cette confrontation et des émotions qu'elle suscite, non pas en recherchant l'essence des êtres mais en témoignant "essentiellement" de leur présence"
Xavier Gary: "Les quelques photos présentées, sont extraites d'une série intitulée "Vanités". Faisant référence au style pictural très particulier du XVIIème siècle, ces images proposent des pièges à imaginaire, dont les symboles rappellent la brièveté de la vie, le contact fertile avec les objets et l'importance de notre activité onirique.."
Fabrice Leseigneur: "Série de "Sanctuaires Routiers" intitulée "L'Instant Décisif" en hommage à Cartier Bresson. Le thème étant la posture adoptée par les photographes: chercher, survivre ou attendre le sujet. Sujet réalisé le long des routes à l'aide d'un appareil HOLGA et de négatif couleur."
Christian Mc Manus: "Dans "évolution" l'ensemble de portraits, qui sugèrent la nudité, incite le spectateur à s'identifier à une sphère de l'Etre dépouillée de tout ornement social, culturel ou historique.."
Kostia Petit: "Cette selection des deux triptyques est en résonance avec un travail cinématographique expérimental, commencé il y a plusieurs années sous différentes formes, dont des clips, des longs et court-métrage et des lettres filmées.."
Ken Rabin: "La création m'oblige à rester étudiant de deux choses: comment nous percevons et comment nous créons du sens? Après avoir longtemps travaillé dans l'abstraction, j'ai eu envie de concevoir une série d'images en accompagnement au Y-King, ancien texte chinois oraculaire. Au delà de la jouissance de la couleur et des ambiguités de la notion "d'originalité", je m'interesse ici à un défi compositionel particulier: intégrer des poches de micro-cohérence à un espace fluide d'abandon apparent."
Eric Robert: Charlton Eston: je suis dans la confidence. La maladie est déjà là. Je plonge dans le regard de Ben Hur qui ne sait plus qui il est..Jennifer Lopez, la première star libérique, entourée d'une cohorte de gardes du corps qui veille sur elle et sa magnifique parure Harry Winston...
André Véga: Le corps changeant, mouvement statique, souple et rigide, paysage. Infinies facettes qui se suivent dans des gestes éphémères. Le corps à toujours été un sujet de questionnement et d'admiration pour moi. A l'origine par mes propres sensations de danseuse puis en tant que spectatrice et regard..Je reste liéé au corps par ses opposés qu'imprègnent sa présence et les souvenirs qui restent dans son absence, par les images étonnantes qu'il dégage et que j'interprète par mon travail.."