Expositions du 1/11/2010 au 19/11/2010 Terminé
Le Cloître Ouvert 222, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris France
Le Cloître Ouvert 222, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris France
Par essence, la photographie est intimement liée à la collection. Empreinte du réel, son caractère informatif permet d’inventorier les objets, les sensations, l’histoire et tous les aspects de notre quotidien. De l’album photo à l’inventaire scientifique en passant par l’information journalistique, l’image photographique est un témoin, une mémoire, un savoir.
«Pourtant, le domaine de prédilection de la collection, c’est sa modalité rétrospective, et c’est ici que la photographie trouve une place de choix. En effet, la photographie et la collection ont toutes deux pour sujets, le temps, la mémoire et sa mise en forme par un discours.» A l’occasion du Mois de la Photo 2010, Fetart et Di Mezzo organisent une exposition de jeunes photographes sur le thème de la collection.
Photographier comme collectionner, c’est l’impossible quête de retenir ou de figer le temps, de faire le focus exhaustif sur une période ou d’en garder le témoignage total. C’est aussi le désir d’unir, de rassembler, de transformer le statut du personnage ou de l’objet chèrement acquis, en l’intégrant dans un ensemble, pour le sauver de l’anonymat.
Dans chacune des sept collections retenues, une nomenclature visuelle se dessine au fil des images réunies : La Collection-souvenir de l’album photo de Charlotte Tanguy, à travers une galerie de portraits de famille, dans des lieux chargés d’histoire ; les Séries inachevées de Franck Verdier, qui sont autant de constructions temporelles et obsessionnelles de l’ébauche ; la Collection insolite des éléments urbains théâtralisés par les mises en scènes photographiques de Dominique Dubois ; le Catalogue de bateaux en hivernation de Sami El Kasm qui s’imposent comme des monuments oubliés ; les Parcours de jeux balnéaires de Marylise Humbert, qui s’affichent comme autant de fantômes d’une activité disparue; la Collection d’un monde blessé avec les paysages désolés des glaciers de Boris Gayrard et la Collection-corps des Maîtres d’arts martiaux de Frédérick Carnet, dont les gestes et les expressions décomposées s’inscrivent dans une unité entre tension et fragilité des corps.
«Pourtant, le domaine de prédilection de la collection, c’est sa modalité rétrospective, et c’est ici que la photographie trouve une place de choix. En effet, la photographie et la collection ont toutes deux pour sujets, le temps, la mémoire et sa mise en forme par un discours.» A l’occasion du Mois de la Photo 2010, Fetart et Di Mezzo organisent une exposition de jeunes photographes sur le thème de la collection.
Photographier comme collectionner, c’est l’impossible quête de retenir ou de figer le temps, de faire le focus exhaustif sur une période ou d’en garder le témoignage total. C’est aussi le désir d’unir, de rassembler, de transformer le statut du personnage ou de l’objet chèrement acquis, en l’intégrant dans un ensemble, pour le sauver de l’anonymat.
Dans chacune des sept collections retenues, une nomenclature visuelle se dessine au fil des images réunies : La Collection-souvenir de l’album photo de Charlotte Tanguy, à travers une galerie de portraits de famille, dans des lieux chargés d’histoire ; les Séries inachevées de Franck Verdier, qui sont autant de constructions temporelles et obsessionnelles de l’ébauche ; la Collection insolite des éléments urbains théâtralisés par les mises en scènes photographiques de Dominique Dubois ; le Catalogue de bateaux en hivernation de Sami El Kasm qui s’imposent comme des monuments oubliés ; les Parcours de jeux balnéaires de Marylise Humbert, qui s’affichent comme autant de fantômes d’une activité disparue; la Collection d’un monde blessé avec les paysages désolés des glaciers de Boris Gayrard et la Collection-corps des Maîtres d’arts martiaux de Frédérick Carnet, dont les gestes et les expressions décomposées s’inscrivent dans une unité entre tension et fragilité des corps.