Dans la Chine contemporaine, la confusion entre les notions de “vrai” et de “faux”, “réalité” et “apparence”, spécifiques à la photographie, se propage dans la vie de tous les jours. Nous avons souvent l’impression d’être confrontés à une “réalité” tellement illusoire, ambigüe, inattendue, que nous doutons non seulement de notre perception mais aussi de notre capacité d’interprétation.
[...] Sans doute le geste de capturer et de délimiter certains aspects du monde qui les entoure – même en utilisant un procédé fictif et illusoire comme la photographie – donne aux photographes chinois un point de départ pour en révéler un nouveau discernement, plus subjectif et moins escompté, encore à inventer.