Ces photographies intitulées Peintures poursuivent, avec de nouvelles significations, la série des Mariées que Kimiko Yoshida a débutée en 2000. Cette nouvelle série d’autoportraits aurait pu s’intituler Détournements. Parce que ces Peintures sont très précisément une pratique de détournement. Le terme détournement réévalué par Guy Debord (L’Internationale situationniste, 1957-1973) “s’emploie par abréviation de la formule: détournement d’éléments esthétiques préfabriqués” : “Le détournement se révèle ainsi d’abord comme la négation de la valeur de l’organisation antérieure de l’expression, [comme] la recherche d’une construction plus vaste, à un niveau de référence supérieur, comme une nouvelle unité monétaire de la création.”