Galerie Arno LW 16, rue Léopold Bellan 75002 Paris France
Cinq ans durant, Frédéric Bourret, photographe, a croqué Big Apple à plein objectif. Cinq ans à l’affût de la mégalopole et deux livres pour s’en souvenir.
Le premier, « Réflexions New Yorkaises » paru en 2008, rassemble une cinquantaine d'images noir & blanc.
Les rues y sont désertes, les jardins fantomatiques et il plane une impression de vide bien loin de l'effervescence dont la ville américaine est synonyme.
« Je voulais montrer la New York que j'aimais. Nue. Sans son fourmillement d'individus et de véhicules. Telle qu'on la découvre à la première heure du jour. »
Frédéric n'a pas toujours été photographe. C'est New York qui l'a révélé. Trempant chaque jour dans son bain de foule à l'ombre de ses immeubles, il a vu se dessiner ses lignes. Encouragé et conseillé par des professionnels, il a continué à la coucher sur papier.
« Hasard… ou destin. Tout dépend du point de vue… J'avais traversé l'Atlantique pour d'autres raisons. Mais j'avais mon appareil. Et là-bas, loin des villes-musées comme Rome ou Paris, je me suis senti inspiré. »
Pour sa nouvelle parution « Ame urbaine - From uptown to Brooklyn », le français exilé a soigné la présentation… Ce deuxième livre raconte une histoire, construit des passerelles d'une image à une autre et nous promène, comme lui a pu le faire sur les grands boulevards.
« Je partais de longues heures lorsque je sentais que c'était le moment. Je troquais les lunettes contre l'appareil photo et tout le monde devenait beau ! »
Au détour d'une page, nos yeux nous jouent des tours et l'Empire State Building fait son apparition dans une flaque.
« J'aime l'idée qu'on puisse découvrir de nouveaux détails ou avoir une nouvelle vision d'une image à chaque fois qu'on la regarde, un effet trompe-l'œil, en quelque sorte... »