Rencontres Photographiques de Lorient 56100 Lorient
Galerie Tal Coat rue Gabriel Péri 56700 Hennebont France
L’attachement quotidien
La Galerie le Lieu consacre la 18e édition des Rencontres Photographiques du Pays de Lorient au thème de "la vie quotidienne". La programmation réunit des auteurs qui se font les metteurs en scène, ou parfois les simples témoins, d’un théâtre de l’ordinaire et de l’absurde ; des photographes qui ont su rapporter les chroniques quotidiennes de femmes et d’hommes, de familles, de groupes sociaux de cultures différentes et parfois aussi, leur autobiographie.
L’ensemble de la manifestation présente une dominante sociologique et s’étend sur des regards souvent décalés, face aux usages de notre société et aux signes culturels ordinaires qui définissent ses valeurs.
Cette édition s’inscrit dans la continuité de notre mission d’accès et d’éducation à l’imagerie contemporaine, à sa découverte et à sa compréhension, avec des choix artistiques et une thématique qui font échos au contexte dans lequel nous évoluons tous.
Les journées rencontres sont l’occasion de discuter avec les photographes invités, lors du parcours et des repas. Une sélection d’ouvrages, en rapport avec la thématique de la vie quotidienne, est aussi présentée en collaboration avec filigranes éditions et Images en manœuvres. Les livres proposés à la vente le samedi 17 octobre à 18h30 (voir programme), permettent un élargissement de la thématique avec une soixantaine de références. Ouvrages des auteurs exposés et aussi d’autres photographes.
Vous pouvez vous inscrire aux repas par mail. Merci d’indiquer le nombre de personne pour chaque repas.
Sergey Maximishin ne cherche pas à apaiser nos anxiétés, pas plus qu’il ne cherche à nous donner de réponses. De Moscou au Kamtchatka, de Saint-Pétersbourg à la Tchétchénie, la Russie a beaucoup de fléaux : pauvreté, maladie, avidité, richesses mal acquises et de façon scandaleuse. Les protagonistes préférés de ses histoires sans paroles sont souvent anonymes. Époques précises, lieux précis. Sergey capte l’essence de chacun de ses moindres personnages.
Avec maîtrise, changeant de tonalité narrative, mélangeant drame et ironie, il ne tombe jamais dans le cynisme ou la facile flatterie. Ses images nous rappellent que l’ancien empire abrite toutes sortes de personnes et de situations en cette ère de post-Perestroïka : les modestes gens qui avancent péniblement et les faux tsars ; une frénésie de modernité à tout prix et une poignante nostalgie du passé.