Renoma Café Gallery 32 avenue Georges V F-75008 Paris France
Le Renoma Café Gallery a réouvert ses portes.
Restaurant et galerie, ce concept lieu reste fidèle à la philosophie de Maurice Renoma, qui, depuis 2001 l’habille de son imaginaire transgressif et visionnaire. Evolutif, toujours en phase avec les dernières tendances du design, de l’art et de la mode, cet espace change pour être aujourd’hui plus urbain, trendy et galerie que jamais.
Le Renoma Café Gallery rassemble ses hôtes autour d’une nouvelle carte, spécialement conçue par l’équipe du Mini Palais, avec des plats simples et efficaces à un tarif plus que raisonnable (formule à 19 euros).
Un corner boutique, avec une toute nouvelle présentation des accessoires et des vêtements, participe à l’univers « renomesque » du Café Gallery. Pour sa réouverture, Maurice Renoma dévoile une scénographie inédite inspirée du Street Art ainsi que sa dernière série de photographies qui s’intitule « Le Trou ». Le trou est parfois l’élément insignifiant d’une flânerie urbaine - une plaque d’égout au milieu d’une rue - ou encore mis en scène comme symbole d’angoisse et de vide des compositions plus construites.
Mais pourquoi cette phénoménologie du trou à l’heure où le monde s’engouffre dans une crise économique et spirituelle sans précédent? Peut-être ces images suggèrent-elles un espoir, une lumière au fond de ce puit… Celle des étoiles…Les mêmes étoiles qui sont à l’origine des trous noirs. L’originalité dans la décoration vient de l’exploration de matières brutes comme la tôle, la tôle armée, le fer et le bois, retravaillées avec des laques ou des résines.
Maurice Renoma les utilise pour signer de nouvelles pièces de mobilier - tables, chaises et fauteuils - revisitées en couleur et en lumière dans une esthétique post-industrielle. Les images des tags, des graf fitis prises par le créateur tout au long de ses voyages à travers le monde, confirment l’inspiration Street Art de cette décoration. Imprimées sur le cuir des fauteuils, incrustées sur la tôle laquée des tables, ces photos réactivent dans l’espace de la galerie la force subversive des cultures urbaines.