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La galerie phot'oeil expose dans les rencontres cinématographiques de Cerbère

Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions Projections

Projections du 2/10/2009 au 4/10/2009 Terminé

La galerie phot'oeil en collaboration avec les rencontres cinématographiques de Cerbère accueilleront le 2, 3, 4 octobre 2009 le travail de photographe de plateau de Séverine Brigeot et la projection avec des photographies inédites du bataillon audiovisuel de l'armée de libération populaire de la Chine qui opérait de 1939 à 1950 pendant les événements sino-japonais et la guerre de libération.

>La galerie phot'oeil oeuvre depuis 2004 en milieu rural à la médiatisation et à la diffusion d'expositions, à l'accompagnement de projets artistiques photographiques, avec une programmation toujours en lien aux arts visuels et à l' audiovisuel. Elle a exposé sur ces cimaises et hors les murs, des plasticiens et photographes nationaux et internationaux.

>Séverine Brigeot, photographe de plateau
Ce métier demande de la patience et de la discrétion. Il faut être à l'affût de la moindre émotion, saisir l’instant qui racontera au mieux la scène filmée, anticiper les moments où les acteurs vous donneront le meilleur de leur interprétation.
Se placer dans l’axe de la camera n’est pas une obligation. Il est parfois nécessaire de chercher autre chose, un cadre, une profondeur, une image clé pour donner plus de force à la photo.
J’aime aussi chercher dans les décors les ambiances - lumières, matières et couleurs - pour travailler avec les acteurs un portrait ou essayer de restituer l’âme du film pour illustrer l’affiche.
Je suis assez libre sur un plateau de cinéma, rien ne m’est imposé par le réalisateur ni par le producteur. Nous discutons surtout de l’affiche et j’y travaille tout au long du tournage en mettant mon oeil au service du film.
Pour les photos dites « de jeu », je les montre au fur et à mesure et les fais valider par les comédiens qui souvent ont un droit de regard. J’installe avec eux le climat de confiance indispensable qui me permet de travailler en toute complicité. J’obtiens ainsi des émotions vraies.

Une anecdote...
Sur le film « Innocent » de Bertolucci j’avais très envie de faire une photo particulière avec les trois comédiens principaux, Eva Green, Michael Pitt et Louis Garel. Cette photo devait illustrer la page de garde du livre que nous avions l’intention de faire. Elle demandait un temps de préparation, la disponibilité des acteurs et de certains techniciens. Sur un plateau je travaille vite car mon temps est limité, et je n’aime pas abuser du temps des comédiens, ni être une entrave au déroulement du film. De plus, nous voulions faire une surprise à Bertolucci. Cette photo devait être dédicacée par toute l’équipe pour lui être offerte. Nous avons donc travaillé un dimanche, le jour de repos. Il faut une vrai complicité avec les acteurs et les techniciens - j’avais besoin de lumière et maquillage – pour qu’ils acceptent et surtout qu’ils aient envie de donner de leur temps. Je réalise aussi de photos off ; un acteur se préparant à une scène, le réalisateur travaillant avec les comédiens et avec son équipe, autant d’images témoignant de cette alchimie qui compose un film. Je retrace pour chaque film la mémoire du tournage dans un petit livret qui mêle un choix de photos in et off. Ce livret « souvenir » est destiné à toute l’équipe. La photo de plateau témoigne du film, elle sert pour la presse, les photos d’exploitations que l’on voit en salles, le site internet, l’affiche et les dossiers interne de production. Je ne cache pas une certaine inquiétude sur l’avenir de ce métier. La restriction des budgets limite la présence d’un photographe sur les plateaux de cinéma. La vulgarisation de la photo par le numérique a un peu démystifié notre métier. Il est facile de faire des photos, mais il est difficile de restituer l’âme d’un film et d’obtenir que les comédiens acceptent de se livrer.

Les cinquièmes rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou se tiendront du 2 au 4 octobre 2009 à l’hôtel du Belvédère du rayon vert à Cerbère et à la salle Walter Benjamin à Portbou.
Chacune des sept séances sera le choix d’un hôte différent. Susana de Sousa Dias, cinéaste portugaise, Tess Renaudo, coordinatrice du festival l’Alternativa de Barcelone, Jean-Pierre Rehm, délégué général du Festival international du documentaire de Marseille, Edouard Waintrop, délégué général du festival de Fribourg, Jacky Evrard, délégué général du festival de Pantin, Jean- Pierre Bellay de Cinémaginaire et Patrick Viret pour l’association des Rencontres cinématographiques de Cerbère.
Editorial de Patrick Viret
Directeur des rencontres cinématographiques de Cerbère


Depuis un certain temps, la presse, les medias en général vont de plus en plus mal. Il y a de moins en moins de photo-journalisme pour combler les pages des magazines entre les publicités et les people. Peut être parce que nous confondons documentaire et objectivité ou pire encore documentaire et vérité. Il est rafraîchissant de découvrir que les chinois, à la fin des années trente, avaient déjà décidé de diverger, digresser et créer le premier bataillon audiovisuel de l’Armée de Libération Populaire.
Ce bataillon appelé « Jin Cha Ji Pictorial » développe la théorie de la photographie comme arme, la photographie doit éveiller les gens, dénoncer les systèmes sociaux inégaux et pousser vers une démocratie humanitaire et la liberté.
Ces négatifs restèrent enfouis dans les archives jusqu’à l’année dernière. Un livre, plus exactement un coffret de 4 volumes sera publié à Taiyuan, capitale du Shanxi, le moi prochain à l’occasion du soixantième anniversaire de la république populaire de Chine, et c’est avec un grand plaisir que nous projetterons une centaine d’images issues de cette collection, en avant première quasi mondiale tout au moins une exclusivité occidentale !
Alain Jullien, août 2009
Editorial d’Alain Jullien
Directeur artistique,
cofondateur du Festival International de Photographie de Pingyao-Chine

J’ai rencontré Séverine Brigeot lors des rencontres internationales de la photographie d’Arles, elle m’a présenté une série photographique de paysages nostalgiques avec toujours un ou deux personnages de dos, face à la mer, des arrêts sur images mélancoliques comme certains tableaux d’ Edward Hopper.
Ensuite, elle m’a montré son travail de photographe de plateau et j’ai immédiatement pensé à vouloir lui organiser une exposition dans le cadre des rencontres cinématographiques de Cérbère. A l’hôtel du Belvédère du Rayon vert, lieu singulier en front de mer, à la frontière franco-espagnole, classé patrimoine mondial de l’Unesco. Décor naturel, qui semble patiemment attendre de toute sa hauteur, un jeune Joseph Losey ou un nouveau brillant Ingmar Bergman, avec leurs équipes de tournage.
Exposer les photographies de Séverine, c’est montré un métier peu connu du grand public, et aussi de plus en plus rare sur les tournages à cause des restrictions budgétaires. Les images servent le plus souvent à la promotion du film en France ou à l‘étranger. Le photographe témoigne et immortalise le travail de toute une équipe, c’est un moment très privilégié pour le public de regarder les coulisses, de découvrir la vie et la construction d’un film, c’est un véritable travail de création.
J’ai également souhaité programmer pour la première édition photographique dans les rencontres, grâce à la complicité d’Alain Julien, la projection avec des photographies inédites du bataillon audiovisuel de l'armée de libération populaire de la Chine qui opérait de 1939 à 1950 pendant les événements sino-japonais et la guerre de libération car il m’a semblé que ces photographies rares et exceptionnelles étaient en harmonie avec l’esprit des rencontres cinématographiques de Cerbères.
Editorial de David Samblanet
Galerie phot’oeil, commissaire de l’exposition

>Projection avec des photographies inédites du bataillon audiovisuel de l'armée
de libération populaire de la Chine
Le 25 août 1937, Sha Fei publie un article dans le « Guanxi Daily » ou il développe la « théorie de la photographie comme arme ». Il écrit que la photographie doit éveiller les gens, dénoncer les systèmes sociaux inégaux et pousser vers une démocratie humanitaire et la liberté plutôt que simplement imiter la peinture en se limitant aux thèmes romantiques et aux sujets sentimentaux. Il organise et dirige le premier département de photographie au sein de l’Armée Populaire de Libération.
En juillet 1942, le « Jin Cha Ji Pictorial » voit le jour dans le maquis montagneux du centre du pays. Sha Fei et ses assistants forment plus de six cents photographes soldats qui se disséminèrent dans la plupart des bases arrières et photographièrent la victoire contre les japonais puis la naissance de la république populaire. Ce n’étaient ni des espions, ni des photographes de guerre envoyés par des agences mais de simples fantassins armés d’appareils photo.

Lieu : l'hôtel du Belvédère du Rayon Vert - Cerbère


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