Mes images s’inscrivent dans le sillage de l’école de Düsseldorf : frontalité, lisibilité. Simplement se placer en face du monde, à la bonne distance.
Distance physique, mais aussi distance par rapport à l’émotion. Distance également par rapport à l’idée, mes images ne documentent pas un lieu précis, elles ne sont volontairement pas situées.
Ni pamphlet écologiste ni glorification du règne des machines, mais peut être les deux à la fois. Je désire réaliser des icônes profanes, où le sacré brillerait par son absence.
Etre simplement face au monde, est-ce déjà une expérience mystique ? Je souhaite que le visiteur, confronté au grand format, ressente le même vertige que moi, constatant la proximité du banal et du sublime.
Richard Petit
Le regard de Richard Petit révèle les signes de l’activité humaine dans le paysage. Pratiquant la monumentalité, il tente de confronter l’essence du Sacré et les résidus de la technique, qui marquent la Nature de leur empreinte.
Christophe Laloi, Voies Off
Réalisées à la chambre 4 x 5” selon un protocole de prise de vue rigoureux, les images de Richard Petit s’inscrivent dans le sillage des Becher et de l’école de Düsseldorf : frontalité, lisibilité. Simplement se placer face au monde, à la bonne distance. Distance physique, mais aussi distance par rapport à l’émotion. Recherche de l’endroit juste, qui fait d’un regard sur le réel un regard de sujet. Le style est documentaire, mais le lieu est celui d'un imaginaire.
Christian Maccotta, les Boutographies