Stéphane Vandenplas
#Photographe
- Exposition
Stéphane Vandenplas présente « Entre chien et loup »
Le flou a ses contours nets, il tranche dans la matière photographique, comme le font parfois les ombres. Car si la brume enveloppe l’objet, la figure, la ligne d’horizon, elle éveille une empreinte de celles qui nous échappent d’ordi- naire, lui rend une clarté insoupçonnée.
La dernière série de Stéphane Vandenplas, Caravelles des jours ordinaires, 2014, se présente comme un journal photographique issu d’une exploration de zones liminales, là où par un jeu d’optique, le quotidien révèle sa face dormante, sa doublure, son envers.
Il ne s’agit pas, on dirait, de surprendre un événement visuel, mais plutôt de s’attacher à voir -- photographique- ment -- de quoi il est fait dans sa banalité troublante. Il s’agit de se laisser surprendre ... - Exposition
La galerie Pascaline Mulliez présente Autour du bruit, le silence de Stéphane Vandenplas
Intention suspendue
“L’endroit ne fait pas la matière de la photographie”. Stéphane Vandenplas
Si ce n’est l’endroit, qu’est-ce donc ? La forêt de Brocéliande enveloppée de brume nébuleuse, le Havre pris dans une étreinte vaporeuse ou encore les plages septentrionales taillées dans le sable, ne sommes-nous pas pourtant face à des paysages ?
Le paysage est loin d’être une évidence pour autant, il est avant tout une cosa mentale, il est bien plus qu’un rendu immédiat d’un ici-là perceptible : une ville, une montagne, un chemin de campagne ou un bord de mer. Que l’on parle de photographie documentaire ou plasticienne, le paysage est emprunt de schèmes culturels : s’y jouent et s’y mêlent les souvenirs, les connais-...
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Le flou a ses contours nets, il tranche dans la matière photographique, comme le font parfois les ombres. Car si la brume enveloppe l’objet, la figure, la ligne d’horizon, elle éveille une empreinte de celles qui nous échappent d’ordi- naire, lui rend une clarté insoupçonnée.
La dernière série de Stéphane Vandenplas, Caravelles des jours ordinaires, 2014, se présente comme un journal photographique issu d’une exploration de zones liminales, là où par un jeu d’optique, le quotidien révèle sa face dormante, sa doublure, son envers.
Il ne s’agit pas, on dirait, de surprendre un événement visuel, mais plutôt de s’attacher à voir -- photographique- ment -- de quoi il est fait dans sa banalité troublante. Il s’agit de se laisser surprendre ...
Intention suspendue
“L’endroit ne fait pas la matière de la photographie”. Stéphane Vandenplas
Si ce n’est l’endroit, qu’est-ce donc ? La forêt de Brocéliande enveloppée de brume nébuleuse, le Havre pris dans une étreinte vaporeuse ou encore les plages septentrionales taillées dans le sable, ne sommes-nous pas pourtant face à des paysages ?
Le paysage est loin d’être une évidence pour autant, il est avant tout une cosa mentale, il est bien plus qu’un rendu immédiat d’un ici-là perceptible : une ville, une montagne, un chemin de campagne ou un bord de mer. Que l’on parle de photographie documentaire ou plasticienne, le paysage est emprunt de schèmes culturels : s’y jouent et s’y mêlent les souvenirs, les connais-...