Nikos Economopoulos

Nikos Economopoulos

#Photographe
Nikos Economopoulos naît en 1953 en Grèce dans la région du Péloponnèse. Il suit des études de droit à Parme et pendant de nombreuses années travaille comme journaliste dans un quotidien grec et pour plusieurs magazines.

Il commence à prendre des photographies en 1979, et jusqu'en 1988, il pratique la photographie en tant qu'amateur. Cette même année, il abandonne le journalisme et se consacre uniquement à la photographie. Pendant les deux années suivantes, il part photographier à travers la Grèce et la Turquie.

En 1990, il rejoint Magnum Photos, et ses photographies commencent à être publiées dans des journaux et des magazines du monde entier. Cette même année, il entame un travail photographique sur les tensions ethniques et religieuses dans la région des Balkans (l'Albanie, la Bulgarie, la Roumanie, l'ex-Yougoslavie) pour lequel il reçoit la bourse Mother Jones for Documentary Photography (San Francisco).

En 1994, devenu membre de Magnum Photos, il réalise son livre In the Balkans, publié en 1995 aux éditions Abrams à New-York et aux éditions Libro à Athènes. La même année, pour le projet « Poverty and Exclusion in Europe » commandité par Les Petits Frères des Pauvres, il photographie les gitans en Grèce.

En 1995 et 1996, il est chargé de photographier les travailleurs des mines de lignite, la minorité musulmane en Grèce et la ville de Tokyo. Il photographie aussi en Israël, en Moldavie, aux Emirats Arabes Unis, en Espagne et en Serbie.

En 1997 et 1998, il photographie les habitants de « la ligne verte » à Chypre, des émigrants illégaux à la frontière gréco-albanaise, des jeunes gens de la ville de Tokyo. Au même moment, il travaille en République de Macédoine, en Albanie, en Corse et le long de la frontière entre la Grèce et la Turquie.

En 1999 et 2000, il photographie les Albanais qui fuient massivement le Kosovo. Il travaille également en République Tchèque, en France, en Ecosse et à Istanbul.

En 2000, il termine son projet de livre commandité par the University of the Aegean pour laquelle il photographie 70 conteurs dans 25 iles de la mer Egée afin de documenter la persistance d'une tradition locale. Il photographie à nouveau en Turquie dans le but d'achever son projet personnel à long terme sur ce pays où il a travaillé durant ces quinze dernières années.

En 2001, il reçoit le prix Abdi Ipektsi, pour la paix et l'amitié entre les Grecs et les Turcs. En 2002, il réalise un projet de livre sur Preveza, ville où il vit avec sa famille.

En 2002, le Musée Benaki d'Athènes lui consacre une importante rétrospective.

Les photographies de Nikos Economopoulos sont publiées dans des quotidiens et magazines tels que The New York Times, Le Monde, Libération, The Independent, Die Zeit, El Païs, The Guardian, The Observer, De Morgen et Il Gionarle, mais sont aussi exposées aux Etats-Unis, Royaume Uni, Mexique, France, Allemagne, Japon, Suède, Danemark,Italie, Belgique, Espagne, Turquie, Grèce, etc...