Si l’idée de ce livre est venue au cours d'un petit déjeuner… il est surtout le prolongement visuel de travaux antérieurs (rapports ambigus entre le visuel- réel, le souhaité et le refusé..).
La démarche est basée sur un visuel en trois temps: - l'oeil aux aguets jette un regard sur chaque jour, sur le banal qu’il faut bien parfois magnifier tout en évitant les mièvreries
- l'oeil en coin apporte une critique indirecte, tendre ou amère sur notre société
le "troisième oeil" (l'objectif du photographe), fait accéder à l'imaginaire, dont nous allons avoir tant besoin. Imaginaire pour dépasser les particularismes, dépasser toute « finitude », retrouv...
Vous avez dit… rouille ?
Ecoutez un peu : embrouille, trouille, carambouille, tambouille, bidouille, bredouille, dépouille…etc.
Le caractère fortement péjoratif du suffixe vient sans doute de loin ; ceci rejaillit sans doute sur notre façon de voir les mutations du métal.
Alors c’est dit, je ne veux pas « rouiller », définitivement figé, immobile; je veux bouger, je veux sauter, franchir les océans.
Mais pourtant…Arabesques, pointillismes, moirés, chamarrés, broderies, dessins, ornements, calligraphies…Tant de rêves à portée de main, à portée de regard, s’il sait voir.
Il est difficile de faire admettre l’esthétiq...
Inclusion « d’objets », superpositions partielles, fusions etc…depuis le numérique les techniques et les outils de montages sont infinis.
L’exposition « Les Imaginaires » n’utilise qu’une petite partie de ces moyens ; elle cherche plutôt à dépasser le quotidien (deux salles sont consacrées à Lyon aujourd’hui et « Ordres et désordres ») par des vues à mi chemin entre le rêve, l’imaginaire pur et la réalité.
Tons dégradés, objets insolites, brumes, nuages, couleurs … le voyage peut commencer....