Craigie Horsfield

L'œuvre de Craigie Horsfield utilise la photographie comme un moyen pour aborder la séparation entre le monde de la fiction et le monde de l'expérience.
L'artiste associe film, photographie, travail sur le son, gravures et dessins pour interroger à la fois l'art et la vie, le familier et l'extraordinaire, l'épique et le quotidien, le "temps lent" du présent qui garde trace du passé et amorce le temps à venir.

Né en 1949 en Angleterre, disc-jockey en Allemagne à la fin des années 1960, Craigie Horsfield s'installe à Londres au début des années 1980. À partir de 1988, date de sa première exposition, il devient un acteur essentiel de la scène artistique contemporaine, proposant une nouvelle approche de la photographie. Dans les années 1990, il est un élément moteur du développement de l'art social et des projets collectifs.
Craigie Horsfield a défendu pendant plus de trente ans l'introduction des œuvres sonores au musée, le potentiel des projections sur écrans multiples comme espace social, et le rôle central du public. Pour l'artiste, "la réalisation d'une œuvre, que ce soit son tirage, sa contemplation ou son effet émotionnel, s'effectue dans notre espace commun, se déroule dans un présent relationnel".