Dans ce contexte électoral les Galeries Photo Fnac participent au débat avec la mise en place d’exposition portant sur des sujets sociétaux.
Dans les galeries parisiennes, nous parlons politique avec les portraits de Tina Merandon et l’abécédaire déconstruit de la République de Gérard Rondeau. Véritable sujet de société, Samuel Bollendorff a travaillé sur le mal logement en France. La Fnac de Lille expose Élisez-moi de Carl Cordonnier qui interroge le politique et la citoyenneté en donnant la parole à des personnes marginalisées, exclues ou abstentionnistes. Fabrice Guyot pose un regard doux et décalé sur le papyboom en arpentant les salons de coiffures de nos chères ret...
Entre les élections présidentielles en 2007, les municipales en 2008 et les élections européennes prévues cette année - et pour lesquelles les observateurs de la vie politique prévoient un taux d'abstention record - Carl Cordonnier, artiste photographe et initiateur du projet Recto-Verso, a proposé aux habitants du Val de Sambre et de Courcelles-Les-Lens, de s'approprier la parole politique en se mettant dans la peau d'un candidat aux élections : chacun d'entre eux a donc conçu un programme et défini ses priorités. C'est le projet Recto-Verso
Au cours de précédents travaux avec des collégiens, lors des élections législatives de 98, ou encore avec Emigrance, un travail multidisciplinaire sur les migratio...
L'événement aura lieu le mardi 20 novembre 2007 à 20h au théâtre Le Grand
Bleu,
Exposition présentée au Grand Bleu du 10 novembre au 10 décembre 2007.
Nocturnes
Photo, musique et lectures au cœur de la nuit
Nocturnes met la photo au cœur d'un dispositif musical et artistique. Exposition, projection de films en "concert ", lectures de témoignages, cette création offre une variation contemporaine des nocturnes du XIXe siècle.
La vieillesse, la maladie, l'adolescence Depuis déjà plusieurs années, Carl Cordonnier questionne les sociétés européennes à travers son travail photographique. Avec Nocturnes, ce sont les inégalités sociales, l'exclusion et la précarité, la place et l'avenir des jeunes issus d'horizons sociaux très différents que les photographes Carl Cordonnier et François Da...
Journées du patrimoine de Valenciennes
Exposition Place d'Armes
13, 14, 15 et 16 Septembre 2007
Photographies : Carl Cordonnier
Textes : Luc Hossepied
Contact :
Pauline au
« Etre(s) d'ici !
Leurs parents ont fui la misère ou la guerre,
Parfois au temps des colonies,
Et ça ne nous rajeunit pas !
Eux sont Valenciennois de souche.
Ils n'ont pas oublié le pays des ancêtres,
Mais eux sont d'ici.
Par amour, elles ont quitté leur famille, leurs amis, leur pays.
Elles ont décidé d'être ici.
Ils pensaient passer j uste quelques saisons, le temps
d'apprendre,
Ils ne sont pas rentrés.
Leur vie s'écrit ici.
Chez eux, il pleut des bombes.
Demain peut-être, ils rentreront.
Comment les a-t-on accueillis ?
Que nous transmettent ils ?
Quand l'Europe et le monde s'invitent à Valenciennes,
Des liens...
Vernissage le vendredi 2 février à 19h
« Dominique Colas, le directeur adjoint de l'EPSM de Bailleul m'a proposé de réaliser un reportage sur l'hôpital psychiatrique de Bailleul. Hormis des clichés du début du siècle des bâtiments réservés aux patients payants, il n'y avait aucune trace photographique de la vie à l'intérieur de cet hôpital initialement réservé aux femmes.
Régulièrement, pendant deux ans au lieu des dix jours prévus, j'ai pris place dans les unités. Mon objectif était de conserver une trace des lieux en mutation et des hommes en action. Les équipes médicales, parfois surprises par ma présence, m'ont guidé à l'intérieur de chaque unité.
Avant de prendre les images, j'ai expliqué le projet et pris le temps de voir, de sentir, de parler. Chaque unité pré...
De l'énergie…
A nous frotter, chaque mois, pendant un an, nous avons perdu de l'aspérité. Nous étions pierres à briquets, un peu rêches les uns aux autres. Nous sommes devenus ronds, polis, quincaillants sous la vague des jours. Nous sommes devenus galets sur la grève qui va de Dunkerque à Calais et Boulogne-sur-Mer.
A caboter de l'inconnu à l'intime, sans y stationner jamais, nous avons établi un plaisantcompagnonnageavec nos interlocuteurs. Reza, Emma, Happy, Francely, Vatsi, Willy, chacun à leur manière, nous souriaient et nous faisaient rire, nous accueillaientdu mieux qu'ils pouvaient, ne semblaient pas mécontents de nous retrouver chaque mois.
J'en suis venu à goÛter fort ces étapes d'un parcours commun, ouvertes par de denses poignées de mains et des saluts joyeux.
Carl aussi, je pense.
...