 Les images présentées, ici, parlent de ce que Jean-Claude Carrière nomme notre « difficulté d’être » dans un très beau livre intitulé, simplement, Fragilité.
	L’auteur nous dit : « Elle est notre source cachée, le moteur de toute émotion et de toute beauté . Acceptons- la. Revendiquons-la. Soyons frêles mais souples. Et calmes devant l’inconnu. Nous devons préserver notre fragilité comme nous devons sauver l’inutile. L’inutile, parce qu’il nous sauve du simple calcul productif, maître du monde. Il nous permet de nous en évader, il est notre issue de secours. La fragilité, parce qu’ elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne. »
	Ces images, qui ne sont que quelques pigments sur du pap...
	Les images présentées, ici, parlent de ce que Jean-Claude Carrière nomme notre « difficulté d’être » dans un très beau livre intitulé, simplement, Fragilité.
	L’auteur nous dit : « Elle est notre source cachée, le moteur de toute émotion et de toute beauté . Acceptons- la. Revendiquons-la. Soyons frêles mais souples. Et calmes devant l’inconnu. Nous devons préserver notre fragilité comme nous devons sauver l’inutile. L’inutile, parce qu’il nous sauve du simple calcul productif, maître du monde. Il nous permet de nous en évader, il est notre issue de secours. La fragilité, parce qu’ elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne. »
	Ces images, qui ne sont que quelques pigments sur du pap... « Natures mortes et Vanités »    Malgré la contradiction apparente, il ne m’a pas semblé si insensé, lorsque j’ai commencé ce sujet début 2009, de pratiquer la nature morte en faisant des instantanés. En effet, ce genre impose à l’auteur une mise en scène de différents éléments et le choix de lumières très soignées que j’ai décidé de me laisser offrir et, au contraire, de ne pas intervenir du tout dans l’élaboration des dites natures mortes. Des cimetières de Paris et de province ont répondu à mes attentes et c’est celui du Père-Lachaise qui, le premier, m’a révélé, au milieu du tumulte, que se d...
« Natures mortes et Vanités »    Malgré la contradiction apparente, il ne m’a pas semblé si insensé, lorsque j’ai commencé ce sujet début 2009, de pratiquer la nature morte en faisant des instantanés. En effet, ce genre impose à l’auteur une mise en scène de différents éléments et le choix de lumières très soignées que j’ai décidé de me laisser offrir et, au contraire, de ne pas intervenir du tout dans l’élaboration des dites natures mortes. Des cimetières de Paris et de province ont répondu à mes attentes et c’est celui du Père-Lachaise qui, le premier, m’a révélé, au milieu du tumulte, que se d... « Natures mortes et Vanités »    
Malgré le paradoxe apparent, il ne m’a pas semblé si insensé, lorsque j’ai commencé ce sujet début 2009, de pratiquer la nature morte en faisant des instantanés. En effet, ce genre impose à l’auteur une mise en scène de différents éléments et le choix de lumières très soignées que j’ai décidé de me laisser offrir et, au contraire, de ne pas intervenir du tout dans l’élaboration des dites natures mortes. Des cimetières de Paris et de province ont répondu à mes attentes et c’est celui du Père-Lachaise qui, le premier, m’a révélé, au milieu du tumulte, que se d&eac...
« Natures mortes et Vanités »    
Malgré le paradoxe apparent, il ne m’a pas semblé si insensé, lorsque j’ai commencé ce sujet début 2009, de pratiquer la nature morte en faisant des instantanés. En effet, ce genre impose à l’auteur une mise en scène de différents éléments et le choix de lumières très soignées que j’ai décidé de me laisser offrir et, au contraire, de ne pas intervenir du tout dans l’élaboration des dites natures mortes. Des cimetières de Paris et de province ont répondu à mes attentes et c’est celui du Père-Lachaise qui, le premier, m’a révélé, au milieu du tumulte, que se d&eac... Les heureuses coïncidences
Bernard Drouillet est musicien. Un improvisateur. Cette introduction peut sembler incongrue pour écrire quelques mots sur le travail de ce photographe. Moins qu’il n’y paraît : les trois composantes principales de la musique sont présentes avec bonheur dans ses photographies. Le rythme des lumières, l’harmonie des lignes et des formes et la mélodie parfois discrète mais presque toujours essentielle des êtres qui y figurent. Comme en musique, surtout improvisée, ces images sont le fruit de son talent et de sa technique maîtrisée associés à une écoute patiente et bienveillante de l’autre, de la situation. Si les coïncidences heureuses, jubilatoires, qui nous touchent d...
Les heureuses coïncidences
Bernard Drouillet est musicien. Un improvisateur. Cette introduction peut sembler incongrue pour écrire quelques mots sur le travail de ce photographe. Moins qu’il n’y paraît : les trois composantes principales de la musique sont présentes avec bonheur dans ses photographies. Le rythme des lumières, l’harmonie des lignes et des formes et la mélodie parfois discrète mais presque toujours essentielle des êtres qui y figurent. Comme en musique, surtout improvisée, ces images sont le fruit de son talent et de sa technique maîtrisée associés à une écoute patiente et bienveillante de l’autre, de la situation. Si les coïncidences heureuses, jubilatoires, qui nous touchent d...