« Il y a dans les photographies d'Antoine Schneck une dimension qui interroge, un questionnement qui peut être aussi fort que celui qui touchait les premiers spectateurs du daguerréotype : ce qu'on y voit semble si présent qu'on oublie l'écran que l'image place devant ce qu'elle entend représenter. L'abstraction du fond dans une nuit plus noire que l'encre, la transparence immatérielle du support diasec ne suffisent pas à donner la clef de l'énigme. Car Schneck, l'artiste est aussi un théoricien de la perspective, découverte au cours de ses études en architecture et en cinéma, maîtrisée par une technique résolument personnelle, multipliant les points de fuite pour n&...
Visages africains vus au plus près, gueules de chien, anneau translucide de betterave écarlate, sculpture de fer ou carrosserie profilée d’une voiture de course n’ont, il est vrai, rien en commun. Qu’on prenne les images par tous les sens, nature morte ou vivante, sève de la peau ou surface végétale, plis de métal ou manteau de formes, on ne trouvera guère d’accords pour relier tous ces sujets : autant le redire, les photographies d’Antoine Schneck paraissent à première vue relever d’une grande hétérogénéité. Et, selon la chronologie des prises de vue de 2005 à 2009 -, la source iconographique ne peut prétendre à un strict monologue mais au contraire &agra...
Dossier presse
En 2007, Antoine Schneck se rend au Burkina-Faso pour séjourner dans un petit village. Il en revient avec plus de 300 portraits. L’année suivante, l’aventure se poursuit en Chine chez les Miao, puis en 2009 en Inde auprès des populations, Nilgiri puis au Mali, au Soudan, en Ethiopie, et tout dernièrement en Papouasie Nouvelle Guinée.
Aujourd’hui à la tête d’une véritable galerie de « portraits du monde », Antoine Schneck adopte à chaque fois la même démarche. Loin de tout exotisme, son but est d’approcher un visage de la manière la plus directe. Ses modèles, volontaires et consentants, sont invités à prendre place dans une tente de tissu blanc qui diffuse la...
Qu’il réponde à une commande des Monuments nationaux – actuellement à l’Arc de Triomphe où il redonne vie aux soldats de la 1e guerre mondiale à travers les photographies de leurs uniformes [Soldats inconnus, Arc de Triomphe, jusqu’en 2018], à la basilique Saint-Denis où il saisit toute la beauté de ces gisants figés dans la pierre [Les Gisants, Basilique cathédrale de Saint-Denis, 2011] – qu’il accepte une commande muséale en détournant, avec humour, le thème de la galerie d’hommes illustres en galerie de chiens illustres [Leur chien, Musée de la chasse et de la Nature, 2010], ou bien qu’il parcourt le monde en quête de visages à photographier, pour Antoine Schneck il est toujours question « de peau, d’enveloppe ». Là est...
Découvrez les très belles photographies d’Antoine Schneck présentées lors de l’exposition « Soldats inconnus » à l’Arc de triomphe.
Cette exposition est organisée par le Centre des monuments nationaux en partenariat avec le musée de l’Armée.
Dans l’écrin de la salle des Palmes de l’Arc de triomphe, le Centre des monuments nationaux et le musée de l’Armée rendent ainsi hommage à 18 « soldats inconnus », offrant un autre regard sur la Grande Guerre.
L’EXPOSITION
Ces photographies de l’artiste représentent une sélection d’uniformes portés par des soldats de quelques-uns des pays engagés dans ce conflit et conservés...
Dans le cadre d'une "Carte Blanche", la Galerie D.X présente, à L'institut Culturel Bernard Magrez, une sélection de ses artistes dont 2 photographes : Antoine Schneck, et Kimiko Yoshida.
Antoine Schneck est un artiste dont on apprécie les portraits aux traits toujours intense, et semblable à des paysages traversés de
lignes et de ridules, habités par l'éclat d'un regard portant la trace d'une histoire. Sans narration Antoine Schneck sait dévoiler, derrière la force brute et expressive du masque, la dimension de l'humain.
Les autoportraits de Kimiko Yoshida, sont une réflexion sur la représentation de soi, une expérience de transformation et de d&e...
"Il y a dans les photographies d'Antoine Schneck une dimension qui interroge, un questionnement qui peut être aussi fort que celui qui touchait les premiers spectateurs du daguerréotype : ce qu'on y voit semble si présent qu'on oublie l'écran que l'image place devant ce qu'elle entend représenter. L'abstraction du fond dans une nuit plus noire que l'encre, la transparence immatérielle du support diasec ne suffisent pas à donner la clef de l'énigme. Car Schneck, l'artiste est aussi un théoricien de la perspective, découverte au cours de ses études en architecture et en cinéma, maîtrisée par une technique résolument personnelle, multipliant les points de fuite pour n...
Né en 1963, Antoine Schneck vit à Paris. Dès le départ le portrait l’interpelle. Son œuvre se développe par séries, au fil des voyages, des envies, des projets, toujours sous le signe de la rencontre. En 2007, Antoine Schneck se rend au Burkina-Faso pour séjourner dans un petit village. Il en revient avec plus de 300 portraits. Il fera ensuite des séries en Chine, en Inde puis dernièrement au Mali. Assis sur une chaise dans une tente de tissu blanc, le sujet se détache sur un fond noir tandis qu’Antoine Schneck, invisible, opère de l’extérieur, un trou dans le tissu laissant passer l’objectif de son appareil. Détachés de leur corps, sans accessoire aucun, ces visages du bout du monde ont la f...
La photographie entre dans la vie d’Antoine Schneck lorsqu’à l’âge de 12 ans il découvre dans un placard un vieil appareil kodak. Une vocation est née et ses héros s’appellent dès lors Henri Cartier-Bresson, William Klein, Richard Avedon ou Marc Riboud. Au moment d’attaquer ses études, Antoine Schneck se dirige vers l’architecture puis l’école de cinéma Louis Lumière. Caméraman pour la télévision puis lauréat de la Fondation Carat, il parcourt ensuite le vaste monde. Fort de cette expérience, Antoine Schneck a 30 ans quand il saute le pas et revient à son désir initial. Il se consacre dès lors pleinement et définitivement à la photographie....
Temps fort de la saison photographique de l’automne 2010, la double exposition organisée par la galerie Berthet-Aittouarès, qui défend l’artiste depuis ses débuts, permet d’embrasser les différents aspects d’un travail photographique où l’originalité le dispute à la qualité et à la cohérence. Elle réunit une quarantaine de photographies appartenant aux différentes séries de l’artiste. Transgresser la notion de distance, gommer à l’extrême tout ce qui encombre le regard pour mieux le dessiller : la démarche d’Antoine Schneck, audacieuse, investit plusieurs domaines dans une même quête et un même souci d’exigence....
Hahnemülhe Anniversary Photo Award
A l’occasion de la célébration du 425eme anniversaire de notre société, nous avons lancé le Hahnemülhe Anniversary Photo Award: notre premier prix photo international. Près de 1800 photographes, professionnels et amateurs, de 45 pays différents, nous on fait parvenir plus de 7100 images. Un jury international d’experts a selectionné les 41 images lauréates qui composent cette collection.
« Cette collection réunit des images de toute première qualité. Nombre d’entre elles sont très avantgardiste et présentent une démarche artistique très progressiste», dit Freidrich Nebel, Président de Hahnemühle. « Du portrait au ...
Texte à venir...