La consensualité. Ce doux mot à l'étymologie latine est absent dans le vocabulaire d'Anouk Deville. Fruit d'un travail introspectif, ses photos sont ancrées dans sa réalité. Elle déclenche quand son coeur le lui dit, sans chercher une quelconque subversion. Une évidence pour celle qui a le mot Shutter* tatoué... sur le coeur. Ses photographies spontanées, crues, « assumant l'héritage de la blessure » ont interpellé Actuphoto qui concocte un hors-série sur le thème « Corps à corps » (rien que pour vous). Les aspérités, les marques de la vie, les expressions corporelles fonctionnent comme un miroir de l'âme pour Anouk Deville. Mais le rapport au corps ne re...
Communiqué de presse
Pour la sixième édition du festival ce sont plus de 16 événements (expositions, rencontres) qui sont proposés au public du 13 octobre 2016 au 14 janvier 2017.
Créé en 2011 à l'initiative de l'association LES ASSO(S), en partenariat avec la Mairie 9/10 de Marseille et l'ESADMM, le festival est la première manifestation dédiée à la photographie contemporaine à Marseille.
Le festival se donne comme axes forts la découverte de jeunes talents avec le Prix Maison Blanche, et la mise en lumière de photographes confirmés de la scène contemporaine.
La manifestation fait ainsi le lien entre l'histoire de la photographie et ses pratiques actuelles à travers ...
Pour ce premier rendez-vous au vidéodrome à marseille, -à suivre- vous propose de découvrir les travaux en cours de trois photographes présentés dans un programme intitulé matières humaines.
Matières humaines rassemble dans une séance de projection les travaux en cours des photographes Anouk Deville, Franck Déglise et Stéphane Lemaire empreintes, signes de vie, zoographies: à même la pellicule le présent que corps et espaces traversent devient une sorte de futur parfait; et pourtant ses spectres, quoique fixes, restent ici mouvants, scintillent d'une figure l'autre - comme, point de fuite et souffle de toute image, l'oeil, s'il consent à voir, très vite, paupière mi-close, v...
l’Atelier de visu propose de découvrir Anouk Deville et Stéphane Degros, deux photographes aux univers opposés, deux oeuvres qui diffèrent. pour Stéphane Degros c’est un monde qui défile à l’inverse c’est un monde qui s’engouffre pour Anouk Deville .
Où se trouve la réalité? tandis que, hypnotisé, le regard de Stéphane Degros glisse et déplie la surface des choses en déliant les profondeurs; celui d’Anouk Deville, conscient, réfléchi, perce les corps où il s’abîme pour en extraire les substances, à fleur de peau, sur la surface. Si quelque part la réalité se trouve, quelle est la place qui permet au spectateur de la voir, de s’y inscrire ? le monde qui défile, le monde qui s’engouffre, n’existero...