Larry Yust, cinéaste et photographe vivant à Los Angeles, commence déjà très tôt à documenter ses films de manière photographique. Avec ses épures photographiques, il recompose des visions qui, selon les lois de la perspective, ne pourraient exister telles quelles.
Ses images peuvent consister en dix, parfois même en plus de cent clichés individuels qui sont ensuite assemblés minutieusement. Avec la sensibilité d’un cinéaste, Larry Yust laisse courir le regard du spectateur sur les coulisses urbaines et simule ainsi un tournage cinématographique.
Ses premières épures, Larry Yust les réalisent à Paris, où il est inspiré par la diversité des styles architecturaux des différentes stations de métro. Enthousiasmé par le résultat, il crée ensuite de nouveaux travaux sur Venise et ses canaux et sur les attractions que l’on rencontre le long des rues de Los Angeles et qui invitent à flâner dans l’usine à rêves.
Dans ses nouvelles créations, Yust emmène le spectateur sur l’île enchanteresse et unique de Cuba. Ses villes marquées par le temps sont emplies de lumière, de couleurs et de joie de vivre mais réveillent aussi un sentiment de nostalgie. Ainsi, se fondent dans ses panoramas - trésors architecturaux d’époque coloniale et bâtisses prêtes à être démolies - dans un tout riche en atmosphère.