
Issu d’un séminaire tenu lors des Rencontres de la photographie d’Arles en 2005, cet ouvrage s’appuie sur les réflexions menées par le philosophe Alain Kerlan, des photographes et des associations, à partir d’expériences réalisées dans le monde entier.
Par la culture du photographe, la pose du modèle, l’attente des publics, l’implication sociale de la photographie suscite un nouveau dialogue des communautés et transfigure leur relation à l’environnement.
Alain Kerlan nous livre un essai où histoire de la photographie, philosophie de l’image, sociologie et pédagogie se côtoient pour explorer la photographie comme lien social.
Antoine d’Agata, l’association Images buissonnières, Lionel Fourneaux, Milton Guran ou
Hally Pancer ont travaillé avec des habitants d’Arles, d’Israël et de Palestine, des favelas de Rio. Avec eux ils ont mis au jour cet « inconscient visuel ».
Les images de ce livre témoignent de ce dévoilement. Car la photographie n’y est rien moins qu’un rituel fondateur ou refondateur du lien. Elle réalise ce que les Brésiliens appellent « l’inclusion visuelle » et dont Alain Kerlan dit qu’elle « réanime, au sein de la démocratie des individus, le sens du symbole nécessaire à toute société ».
L’auteur :
Alain Kerlan est philosophe, directeur de l’Institut des Sciences et des Pratiques d’Éducation et de Formation à l’Université Lyon 2. Son travail se situe aux carrefours de l’art et de l’éducation, de la philosophie et de la pédagogie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment : Philosophie pour l’éducation, ESF, 2003, L’art pour éduquer ?
La tentation esthétique, Québec, Presses de l’Université Laval, 2004, Des artistes à la maternelle, Éditions du SCÉRÉN, 2005.
Livre 88 p.
SCÉRÉN-CNDP, 2008
Réf. 755A3210 - 12 €