Le thé dans l'encrier 52 Cours Julien F-13006 Marseille France
Bienvenus dans la nue-poésie de Franck Olivas.
"Une ambiance alambiquée, le suc de vérité infuse, l’alcool d’orchidée, gaîté transfuse
Une chandelle d’histoire vise l’atmosphère, et ne craint que l’éclair s’impose.
Pausée pour une pose, figée par un jeu de fou,
la belle et le grain d’elle font laisser passer le temps
Toute la liberté s’autorise.
Des lianes extravagantes font leur ascension vers le même désir.
L’ambition tourne autour du sujet, et tout devient simple.
Et tout n’est que satellite d’une érection d’écorce.
Les contreforts la tiennent forte, et dans les pentes la portent.
Le contre-jour diffuse et laisse passer peu à peu des gouttes à gouttes.
La volonté dressée fait grâce des ses surfaces glissées.
Le silence laissé fait d’un craquement vacarme,
d’un piaillement, la symphonie lointaines des passereaux curieux,
accompagnés des traçantes trajectoires sourdes en colibris,
et de quelques applaudissements volatiles, un spectacle imaginé qui s’est donné.
Les bruits du matin tiennent la journée.
Un papillon qui s’est perdu s’en moque, comme si sa mort en dépendait.
Un sursaut de lézard qui se croyait seul…
Des visions d’insectes catastrophés sur la défensive d’une terreur verticale.
Un froissement résonne, des frottements humides aux passages des feuilles négligentes.
Une fleur fanée n’avait fleuri que pour elle-même, au nom de sa plante.
Un fruit a pourri sans peine pour la même raison.
Les sources couleraient juste par principe.
Et si le paradis portait bien son nom d’oiseau…
Une promenade a fait le choix de s’arrêter, pour toujours recommencer.
Comme l’amour fait est à refaire.
Un décor à changer, juste un décor à changer…
Et le grain est passé juste le temps d’une pause d’elle."