
Marie Vidal
Disponible au prix de 15 euros à la Maison des Photographes, cet ouvrage compte les photographies des membres l'UPC. En couleur ou en noir et blanc ; figuratives ou abstraites ; légères, ludiques ou dérangeantes, ces images sont autant de témoignages de photographes professionnels qui s'inspirent de cette mention qu'est le "DR". Des cartes postales, sur le même thème, ont aussi été éditées.
Rencontre incontournable des professionnels de la photographie, le congrès annuel de l'Union des Photographes Créateurs a été l'occasion pour l'UPC de dévoiler sa dernière édition : un ouvrage qui réunit les photographies de 101 photographes adhérents qui s'expriment, en image, quant à l'utilisation abusive de la mention "Droits Réservés". Bien sûr, ce rendez-vous a aussi permis aux adhérents de l'UPC d'élire leur nouveau bureau, qui se compose de Frédéric Buxin (président), Pierre Ciot (vice président), Patrick Roche (secrétaire général) et Claude Médale (trésorier). Et c'est dans le cadre de ses actions que l'UPC, qui s'attache à protéger et à défendre le droit d'auteur, a jugé bon de mettre en exergue le problème des droits réservés avec l'édition de ce livre. De fait, l'explosion des réseaux internet et le développement des technologies numériques ont profondément bouleversé le monde de la photographie. Depuis, les professionnels se sont vus opposer des pratiques contraires au droit en vigueur.
Il est important de rappeler que depuis de nombreuses années s'est développé un usage de publication d'œuvres avec la mention « Droits Réservés » ou « DR ». Cette pratique, qui n'a aucune base légale, devrait être strictement réservée aux œuvres pour lesquelles il s'est avéré impossible d'identifier ou de retrouver l'auteur. Or, elle s'est banalisée et connaît aujourd'hui d'importantes et graves dérives, défavorables aux auteurs des arts visuels, et plus particulièrement aux photographes. La publication d'œuvres avec la mention « droits réservés » est devenue très fréquente, tout particulièrement dans le secteur de la presse, mais aussi dans les secteurs de l'édition, de la télévision, des journaux d'entreprises et d'internet. C'est un des problèmes que l'UPC dénonce.