Le feu est meurtrier mais il est beau. Après l'incendie, comme au printemps, c'est à ce moment que l'on voit le mieux l'ossature de la terre. Il est le langage de la géologie. On voit enfin ce qui était caché, les couches de terrains et celles du temps, comme un palimpseste, une mémoire en route. Il est épiphanie, dévoilement, révélation… Le feu invente le méta-paysage, qui est comme le méta-langage une forme de retour du langage, et du paysage, sur lui-même. Que peut être un paysage sans arbres ? Un pays pas sage.
The fire is deadly but it is beautiful. After the fire, as in spring, that's when we see the best the frame of the earth. It is the language of geology. We finally saw what was hidden, layers of land and time, like a palimpsest, a memory on the way. It is an epiphany, unveiling, revelation... Fire invents the meta-landscape, which is like meta-language a form of return of language and landscape, on himself. What can be a landscape without trees? A country not well-behaved.