Galerie du Nouvel-Ontario 174 rue elgin ontario Canada
Dans l’exposition Madones, l’artiste utilise quelques machines à laver. Chacune est surmontée d’un disque photographique et d’un cône sectionné de miroirs. On y voit le portrait d’une femme en attente qui s’anime lorsqu’on s’en approche. Une litanie sonore, créée par les machines, accompagne une affirmation répétée de ces portraits féminins : comme ces gestes banals, mille fois répétés pour répondre aux besoins de la famille.
Madones évoque à la fois les eaux usées de la vie quotidienne qui s’échappent et disparaissent. Elle se réfère également aux eaux maternelles, à la perte des eaux qui s’effacent suite à une existence cachée. Ce projet se veut également une hymne aux mères de par le monde.
Diane Landry vit et travaille à Québec. Depuis 1987, ses oeuvres ont fait l’objet d’une large diffusion à travers le Canada, dans les grandes villes des États-Unis, au Mexique, en Argentine, dans plusieurs pays d’Europe, en Australie et en Chine. Son oeuvre a fait l’objet de nombreuses publications. Son travail a été récompensé par d’importantes distinctions tant au Québec qu’aux Etats-Unis. Elle est la récipiendaire de la première édition du prestigieux Prix Giverny Capital, distinction accordée à un ou une artiste en arts visuels du Québec. Elle a effectué plusieurs résidences d’artiste au Canada, aux États-Unis, en France, en Italie et en Argentine. Elle vient de terminer un séjour de 6 mois au Studio du Québec à New York, offert par le Conseil des arts et des lettres du Québec. http://dianelandry.com/
«Mes projets tentent de modifier la mémoire émotionnelle liée à la reconnaissance d’objets usuels».