Qu'est-ce que je fais là, anéantie, sur le toit de cette voiture ? Ets-ce que je me dis "qu'il est doux de se tenir sain et sauf sur le rivage à regarder les autres lutter au milieu des courants déchaînés et des vents furieux. Non qu'il y ait du plaisir à tirer du malheur d'autrui, mais il est doux d'être épargné par un tel
désespoir" ? Sans doute comme artiste, suis-je moi aussi en guerre. SR