Le présupposé au départ était de montrer différents artistes à travers le médium photographique. Introduire une vision contemporaine à travers un choix simple l'homme comme sujet principal; confronté à une certaine perte d'identité, perdu dans l'anonymat des villes pour lui redonner une place centrale. Tout s'est en fait construit à travers l'oeuvre centrale monumentale de BEAT STREULI. Cette installation est née d'une volonté d'un certain humanisme. Rassembler à travers à travers un voyage ou se mêleraient tous les continents des différentes expressions de visage L'artiste perçoit avec acuité et conçoit alors une oeuvre subtile ou se mêle à la fois une vision plastique sensible mais aussi le tout construit dans son ensemble avec beaucoup de formalité; il nous invite par là à sortir de notre anonymat et à prendre place dans cette grande aventure humaine. L'oeuvre ne vit que par celui qui la regarde disait Picasso, permettant peut-être alors de trouver d'autres quêtes plus spirituelles et moins égoïstes. L'artiste est celui qui nous révèle et qui nous donne à voir plus que tout autre donnant alors à notre vie un sens. L'important c'est que la photo possède une force constatative et que le constatatif de la photo porte, non sur l'objet mais sur le temps écrivait Roland Barthes.
Cyril Pigot, Art Curator
Paris le 28 mai 2008
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