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Tony Oursler « dispositifs »

Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions

du 15 mars au 22 mai 2005 Vernissage le 14 mars 2005. Olympus France et la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques s'associent aux activités du Jeu de paume, Neuflize Vie soutient le Jeu de paume Exposition organisée en coproduction avec le DA2 - Domus Artium 2002, Salamanque, et le Helsinki City Art Museum, en partenariat avec i >TELEexposition présentée au DA2 - Domus Artium 2002, Salamanque du 25 juin au 15 septembre 2005 et au Helsinki City Art Museum du 15 décembre 205 au 19 février 2006. Commissaire : Christine Van Assche, historienne d'art et conservateur au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris,responsable des Nouveaux Médias. Né en 1957 à New York, Tony Oursler entreprend ses études en Californie, au California Institute of the Arts où il a reçu une formation pluridisciplinaire et suivi, entre autres, les cours de John Baldessari, pour revenir ensuite vivre et travailler à New York. Évoluant dans un pays et à une époque où les problèmes sociaux dominent une société envahie par l'information et gérée par des politiciens négligeant les questions humaines fondamentales, Tony Oursler est intéressé tant par les sciences humaines et les recherches scientifiques, que par les arts plastiques et l'architecture. Le Jeu de paume propose la première exposition monographique parisienne de Tony Oursler. Connu notamment pour ses projections sur des têtes parlantes (Talking Heads) et autres créatures polymorphes, Tony Oursler développe de manière très personnelle un territoire critique relevant du terme "dispositif". Par ce dernier, nous entendons une configuration spatiale au sein de laquelle sont mis en relation des fragments de corps, des objets, des pans de mobilier, des murs, des morceaux d'architecture intérieure ou extérieure où sont projetées des images parlantes. L'exposition propose une topographie de ces configurations, offrant au spectateur des espaces où il peut évoluer à son gré recomposant lui-même le récit. Depuis une quinzaine d'années, l'artiste, mettant en abyme des installations cinématographiques, vidéographiques et sculpturales, décline ce concept selon diverses modalités, de manière originale et très surprenante. Dix installations constituent ce projet, complété par un ensemble de dessins, par des vidéos, un CD-Rom et, pour la première fois, trois maquettes proposant les projets que Tony Oursler réalise actuellement en collaboration avec des architectes. À l'opposé des artistes de la première et deuxième génération, utilisant la vidéo et développant un vocabulaire spécifique, Tony Oursler redonne une place humaine à cette technologie qu'il manipule en la resituant parmi d'autres médiums, d'autres supports, d'autres objets, comme la peinture, la sculpture, l'objet trouvé ou fabriqué, le son, l'informatique, etc. En fait, aucun domaine plastique ne lui est vraiment étranger. Un parcours “narratif“ L'exposition ne propose certes pas un parcours chronologique mais plutôt narratif, commençant avec des volumes clos, maquettes fictives, et se terminant par des projections sur l'architecture du Jeu de paume lui-même. Entre ces pôles, l'exposition insiste sur le désir de l'artiste d'échapper à l'inévitable cube blanc des minimalistes ou l'incontournable cube noir des projections audiovisuelles. Tony Oursler adapte, en effet, ses œuvres à l'architecture intérieure des musées et des galeries d'exposition, fragmentant les dispositifs en divers éléments mis en correspondance par le spectateur lui-même déambulant dans l'espace. Parmi ses œuvres seront présentés les dispositifs : The Watching découvert à la Documenta IX et reconfiguré pour le Jeu de paume, System for Dramatic Feedback, 1994, Eyes, 1996, SWITCH, 1996, Window Project, 1991-2005 et Climax, 2005, conçus spécialement pour cette exposition. Tony Oursler participe aux recherches prospectives modernes en libérant les sciences humaines de la prédominance de la technologie. Sa manière "désinvolte" de positionner l'écran désaliène l'image de sa diffusion frontale et de son écran rectangulaire, de sa relation à l'image-tableau issue de la Renaissance et perpétuée par la projection cinématographique. La transmission vidéo ne s'effectue désormais plus par la projection frontale sur un écran rectangulaire dans une salle obscure — projection à laquelle les artistes comme Bill Viola nous ont habitués —, mais elle se décline sur diverses surfaces placées dans des lieux variés, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Des surfaces telles que des poupées en tissu, des bouquets de fleurs, des arbres, des vitres, des façades, peuvent servir d'écran et recevoir les projections, selon des modalités diverses créées par l'artiste. Derniers travaux / maquettes Cette exposition propose également de découvrir les travaux des dernières années. Tony Oursler, à l'instar des artistes new-yorkais comme Vito Acconci ou Dan Graham, fait évoluer son œuvre vers l'espace public, s'intéressant désormais aux conditions sociales de diffusion et de réception des projections. Il met en place des dispositifs in situ présentés sur des places publiques (Soho Square à Londres ou Madison Square Park à New York) ou sur des architectures, telle la bibliothèque construite récemment par Rem Koolhaas à Seattle, ou le Forum construit par Herzog et le Meuron à Barcelone. Ces projets récents intégrant l'architecture sont présentés sous forme de maquettes réalisées par l'artiste lui-même. Des dessins et des photographies de l'artiste accompagnent les œuvres, comme des making-of dévoilant des processus créatifs. L'exposition "Dispositifs" est un exemple de la créativité de l'artiste et de sa potentialité à intégrer de manière surprenante des paramètres architecturaux contraignants. Le public est invité à déambuler dans un monde étrange et complexe de créatures aux personnalités multiples. Cette exposition est accompagnée d'un ouvrage (direction artistique Tony Oursler) coédité par les éditions Flammarion et les éditions du Jeu de paume, première monographie en français sur l'artiste. Il réunit des essais de Paul Ardenne, historien d'art, professeur d'esthétique à l'Université d'Amiens, de Raymond Bellour, théoricien du cinéma, de Christine Van Assche, commissaire de l'exposition et historienne d'art, et un texte inédit de Tony Oursler, ainsi que de nombreuses reproductions d'œuvres. xtraits du texte de Paul Ardenne dans Tony Oursler (coédition Flammarion / Jeu de paume) "(…) Dès ses commencements, à la fin des années 1970, l'œuvre de Tony Oursler se caractérise par son attraction pour les situations-limite, souvent convoquées et évoquées sans ménagement : le sexe mal vécu, la dramaturgie familiale, les films d'horreur, les refoulements et les "névroses cinématiques” nées de la surfréquentation des médias audiovisuels. Cette inflexion très américaine du propos (drugs sex rock'n roll mais aussi illuminisme religieux, obsession du salut et psychanalyse mal débrouillée, un mix formant la culture WASP de base) rompt brutalement avec le néo-conceptualisme ou le post-pop ayant alors la faveur du monde de l'art. Le “style” Oursler, en dépit de sa signature multimédia, façonne un univers homogène, univers de déréliction, de perte de repères, d'effarement parfois. Ainsi ses premières vidéos, accentuant sur les tourments vulgaires de la middle class. Dans Diamond Head (1979), par exemple, l'artiste narre de manière schématique, en recourant à des bouts de papier et de cartons, la vie d'un couple enferré dans ses désirs normalisés de consommation. Caractéristiques par leur mode “étendu”, ses installations assurent bientôt la réputation de l'artiste : de complexes et étonnantes scénographies de type Gesamtkunstwerk, jouant de la compression ou de la dilatation spatiales, faisant intervenir parole, musique, environnement travaillé, vidéoprojection ciblée ou élargie (la projection “toutes surfaces”). System for Dramatic Feedback (1994), entre autres propositions de l'artiste d'une même facture, cumule de la sorte plusieurs registres formels : le cinéma, à travers la projection, sur un mur de la pièce où l'œuvre est installée, de l'image de spectateurs en attente, mâchant du chewing-gum ; la sculpture, qu'indexe au centre de la pièce une accumulation de vêtements et d'objets divers ; la récitation, à travers le débit des paroles distribuées par de petites figurines vidéo-animées occupant l'œuvre en plusieurs points ; la mise en scène même : le dispositif de projection (caméras montées sur trépieds de tailles diverses) n'étant pas dissimulé mais rendu au contraire perceptible, manière de signifier l'exposition même du simulacre. Le corps mis à mal pourrait, chez Oursler, être considéré comme un corps déversoir, un corps “gueulé”, à la Flaubert (lorsque l'auteur de Madame Bovary, à haute voix, relit ses textes), ou encore “dégueulant”, selon les préceptes de l'art corporel dans sa variante actionniste, c'est-à-dire profilé comme libération violente, vidant là sans discrétion ni autre précaution de respect toutes les sanies accumulées à force d'une vie de défaite ou de contrainte. Ce serait oublier toutefois sa dimension parlée, essentielle et faisant chez Tony Oursler de l'expression, autant qu'une démission de l'âme, sa modulation même : le réseau verbeux dans et par lequel le corps humain se constitue et s'expérimente. De manière invariable, le travail d'Oursler sur la voix est intense, au point sans doute de réclamer des comédiennes et comédiens qu'il utilise dans ses films de véritables prouesses d'élocution. Tous les registres du vocal, aussi, s'y donnent cours, de la mélopée au chuchotement, du cri à l'expression argumentée, du ton parodique à celui de l'effroi..., véritable authentification de l'être orchestrée par le truchement de ses multiples potentialités d'expression orale. Étant bien entendu qu'il n'y aura pas d'extinction. Car chez Oursler la voix, si elle se pose parfois, ne s'arrête jamais. (…) Impossible en vérité de distinguer entre réel et simulacre, sur fond de débauche médiatique, de conditionnements, de postures faisant de la vie réelle un affichage et inversement. Au sujet, que reste-t-il dès lors à faire, sinon déblatérer, parler sans fin, se justifier à l'infini, débiter ses peurs en espérant une oreille attentive et un traitement de cheval ? Tony Oursler : “Aujourd'hui, le simulacre est aussi réel que le reste. Au lieu d'analyser la mort lente du réel ou ‘'la condamnation à mort de toute référence'', comme le fait Baudrillard, nous la vivons, ici, en Amérique. J'ai dans l'idée que l'espace médiatique a transposé le réalisme pour créer un nouvel espace quotidien. Sombrement, nous sommes passés de l'autre côté du miroir. (Oursler/Courbet, publication du Musée d'Orsay, Paris, 2004, p. 37)." Visitez le site de l'artiste www.tonyoursler.com
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