En décembre 1997, grâce à la lute de différentes organisations internationales et à la pression citoyenne, se signe la Convention sur la Prohibition de l'utilisation, production, transfert et emmagasinement de Mines Antipersonnel ainsi que sur leur destruction - plus connue comme Le Traité d'Ottawa - qui n'entrera en vigueur que deux ans plus tard. Dix ans après, les conséquences des mines antipersonnel dans la population civile continuent. Mais l'on démine dans des pays comme le Soudan, le Cambodge et l'Angola, ce qui contribue à diminuer les risques et le nombre de pays producteurs est passé de 50 à 13, ce qui bien évidement est encore inadmissible, car parmi eux se trouvent notamment la Chine, les Etas Unis d'Amérique et la Russie, qui sont les trois plus grand producteurs de ses armes inhumaines et qui refusent toujours d'adhérer au dit Traité.
La parution du livre VIDAS MINADAS : Diez años después et l'exposition photographique du même nom, ont pour objectif de nous ramener à nouveau dans la proximité, noir et blanc, de la douleur et le dépassement de soi, avec un appel a nos consciences et un cri de dénonciation pour tout ce qui reste encore à faire.
L'exposition sera à Madrid, jusqu'au 27 janvier. Puis, viendront Barcelone, Valencia, Zaragoza, San Sebastián, Girona et elle s'chèvera à Paris au siège de l'UNESCO.
Blume Editorial