Expositions du 14/02/2008 au 12/04/2008 Terminé
Galerie Paul Frèches 12, rue André Barsacq 75018 Paris France
Galerie Paul Frèches 12, rue André Barsacq 75018 Paris France
À trente quatre ans, Xiang Liqing est un artiste plasticien étonnement prolifique.
Son oeuvre est multiforme, éclatée, à l’image d’une pratique sans cesse renouvelée qu’il ne circonscrit jamais à un médium en particulier.
Peintre à l’origine — diplômé de l’Académie Centrale des Beaux-arts — ce sont pourtant ses photographies d’immeubles entassés1, recomposées numériquement, qui le sortent de l’anonymat en 2001 : elles circulent à l’international au gré des expositions sur le thème de la ville et / ou de l’art contemporain chinois2. À la croisée des disciplines, il réalise également des installations, des sculptures, (simule) des actions dont la photographie témoigne et mixe tout autant les styles : on passera du pop au minimal, du post-cubisme au style documentaire...
Évitant cependant l’écueil de la dispersion — gratuite et stérile — l’intérêt de cette pratique postmoderne multi media, réside avant tout dans la respiration qu’elle insuffle à l’ensemble, une énergie.
Le risque étant de s’y perdre, passer son chemin à la recherche de repères, de discours — alors que le plus souvent l’oeuvre s’en passe.
Ce risque, Xiang Liqing le prend. Peu enclin au compromis, sa personnalité est un mélange d’aisance et d’introvertion, tandis qu’il se positionne volontairement en retrait de l’effervescence pailletée de la scène de l’art contemporain chinoise, à Shanghai, où il vit et travaille.
Ce qui caractérise sa production, c’est l’attention portée à la forme, dans le sens où elle prévaut, prédétermine quasi intuitivement ce qui s’y loge.
On sera également marqué par la justesse, la pertinence claire des images qu’il construit.
Son oeuvre est multiforme, éclatée, à l’image d’une pratique sans cesse renouvelée qu’il ne circonscrit jamais à un médium en particulier.
Peintre à l’origine — diplômé de l’Académie Centrale des Beaux-arts — ce sont pourtant ses photographies d’immeubles entassés1, recomposées numériquement, qui le sortent de l’anonymat en 2001 : elles circulent à l’international au gré des expositions sur le thème de la ville et / ou de l’art contemporain chinois2. À la croisée des disciplines, il réalise également des installations, des sculptures, (simule) des actions dont la photographie témoigne et mixe tout autant les styles : on passera du pop au minimal, du post-cubisme au style documentaire...
Évitant cependant l’écueil de la dispersion — gratuite et stérile — l’intérêt de cette pratique postmoderne multi media, réside avant tout dans la respiration qu’elle insuffle à l’ensemble, une énergie.
Le risque étant de s’y perdre, passer son chemin à la recherche de repères, de discours — alors que le plus souvent l’oeuvre s’en passe.
Ce risque, Xiang Liqing le prend. Peu enclin au compromis, sa personnalité est un mélange d’aisance et d’introvertion, tandis qu’il se positionne volontairement en retrait de l’effervescence pailletée de la scène de l’art contemporain chinoise, à Shanghai, où il vit et travaille.
Ce qui caractérise sa production, c’est l’attention portée à la forme, dans le sens où elle prévaut, prédétermine quasi intuitivement ce qui s’y loge.
On sera également marqué par la justesse, la pertinence claire des images qu’il construit.
Par quoi son travail est-il motivé ?
L’homme y tient une place centrale : artiste, chinois, individu, groupe, libre, solitaire, sous pression… Il est omniprésent.
À cet égard, on retiendra, d’une part les « tableaux » décalés mais sans fard d’une société chinoise en constante mutation, qui vit des transformations radicales et ce en accéléré depuis ces quinze dernières années ; d’autre part, la nature existentielle du propos, conférant à l’oeuvre une portée dépassant le simple témoignage sociétal pour toucher à l’universel et naviguer, enfin, vers des eaux plus abstraites, comme avec les Self-dyeing (2007).
De l’ensemble se dégage une dimension éminemment poétique, le langage formel se construisant autour de répétitions / accumulations, employant une dialectique toute chinoise des vides et les pleins, de l’unité et de la masse, du contenant et du contenu…
Chacun des ensembles, qu’ils soient établis thématiquement ou selon le médium utilisé, se recoupe avec un autre, interagissant avec lui et constituant au final une oeuvre cohérente dont on sent qu’elle se situe à un tournant. Une oeuvre pour laquelle toute tentative de catégorisation est vaine, où l’expérience de la durée est la condition sine qua non de sa juste appréhension .
Xiang Liqing est aujourd’hui considéré en Chine comme l’un des artistes les plus « prometteurs » de sa génération.
L’homme y tient une place centrale : artiste, chinois, individu, groupe, libre, solitaire, sous pression… Il est omniprésent.
À cet égard, on retiendra, d’une part les « tableaux » décalés mais sans fard d’une société chinoise en constante mutation, qui vit des transformations radicales et ce en accéléré depuis ces quinze dernières années ; d’autre part, la nature existentielle du propos, conférant à l’oeuvre une portée dépassant le simple témoignage sociétal pour toucher à l’universel et naviguer, enfin, vers des eaux plus abstraites, comme avec les Self-dyeing (2007).
De l’ensemble se dégage une dimension éminemment poétique, le langage formel se construisant autour de répétitions / accumulations, employant une dialectique toute chinoise des vides et les pleins, de l’unité et de la masse, du contenant et du contenu…
Chacun des ensembles, qu’ils soient établis thématiquement ou selon le médium utilisé, se recoupe avec un autre, interagissant avec lui et constituant au final une oeuvre cohérente dont on sent qu’elle se situe à un tournant. Une oeuvre pour laquelle toute tentative de catégorisation est vaine, où l’expérience de la durée est la condition sine qua non de sa juste appréhension .
Xiang Liqing est aujourd’hui considéré en Chine comme l’un des artistes les plus « prometteurs » de sa génération.