Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions
Expositions du 08/11/2007 au 19/01/2008 Terminé
Galerie VU' 58, rue Saint-Lazare
75009 Paris France
La Galerie VU' présente à partir du 8 novembre 2007 - et pour la première fois à Paris - la grande exposition du britannique John Davies, “The British Landscape” qui réunit ses photographies de paysages des îles britanniques prises entre 1976 et 2005.
La Galerie propose également des vintages inédits de ses premières photographies de paysages réalisées dans la région du Lake District à la fin des années 70.
Avec plus de 50 photographies - dont des grands formats - il s'agit là de la plus grande exposition individuelle en noir et blanc jamais présentée par le photographe.
“The British Landscape” rassemble les meilleures photographies de paysages réalisées par John Davies en Grande-Bretagne de 1979 à 2005. Commencé dans les montagnes d'Ecosse, il a poursuivi et affirrmé son travail dans les paysages industriels et post-industriels des villes et cités de Grande-Bretagne. Ces images, pour la plupart, sont prises d'un point de vue en hauteur et porteuses d'informations sur l'histoire sociale du pays depuis la Révolution industrielle. Chaque photographie est accompagnée de notes re-situant le contexte social et historique de l'endroit ou la scène représentée. Ce travail a fait l'objet d'un livre éponyme paru chez Chris Boot (au format atypique de 280 X 395 mm) en 2006 et d'expositions au festival PhotoEspaña (Madrid, Espagne), à la National Media Museum et à la Michael Hoppen Gallery en Angleterre.
John Davies est une figure importante de la « New Topography Photography ». Sa renommée internationale repose sur la lucidité avec laquelle il a appréhendé la réalité du paysage rural comme urbain. Dans les années 70, il se consacre essentiellement à l'étude des paysages ruraux ou naturels des îles britanniques, il réalise alors des images qui s'inscrivent dans la tradition esthétique des « vedute ». Les qualités plastiques de ce travail lui permettent d'accéder à la reconnaissance internationale. Au tournant des années 80 son intérêt pour les paysages industriels introduit dans son travail une dimension d'analyse critique qui ne cessera de s'affirmer pour aboutir à un corpus d'images qui constitue une véritable réflexion sociologique sur les processus de mutation de l'environnement et leurs conséquences humaines. Dès le milieu des années 80, de nombreuses commandes lui ont permis d'élargir son champ d'action à plusieurs autres pays européens.
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“Les paysages industriels de John Davies sont un des temps forts du 9e festival PhotoEspaña, à Madrid, qui a pour thème la nature. La démonstration est captivante. Effrayante, diront certains. Mais elle fait date. (...) soixante photos en noir et blanc, parfois de grand format, qui montrent l'évolution du paysage britannique. Davies a démarré son projet au début des années 1980, avant de revenir sur les lieux en 2000. On est loin d'une vision champêtre ou touristique - comme dans tout le festival, du reste, sur le thème d'une nature tourmentée.
Car ce fils de mineur de charbon, né en 1947, montre un paysage social.” Michel Guerrin, Le Monde, 2006 “Le travail de John Davies appartient au monde de la photographie documentaire contemporaine. Fidéle au noir et blanc, considéré comme une régle indiscutable définissant un style analytique subtil, il choisit de montrer l'immensité de l'espace habité par la puissance des éléments naturels et la contradiction que les éléments culturels opèrent dans deux directions: d'une part, l'évocation des émotions à travers le rendu photographique d'un espace lumineux qui est vivant, la plupart du temps métaphysique, et qui rappelle la symbolisation des forces de la nature chez Turner. D'autre part, un regard cristallin qui sonde les éléments du paysage contemporain, liés au développement des activités de production et à la construction concrète du monde par l'impulsion du pouvoir de l'économie et de la propriété.” Roberta Valtorta, 1999 “Les paysages remarquables de John Davies documentent une période turbulente de l'histoire britannique et sont reconnus à la hauteur de ce qu'ils méritent”.
Simon Bainbridge, British Journal of Photography, 2006