Bastia et la Corse, partout cachées dans ses symphonies picturales, dans ses fenêtres, dans ses transparences et ses transfigurations, furent l'une des pistes directrices de sa peinture, et nous essayerons dans cette exposition d'en montrer les nombreuses périodes, avec en point d'orgue, les anti-peintures, nouveau maillon de la chaîne en constante évolution qu'il déroule depuis son enfance.
Il faudrait pouvoir parler davantage de cet homme étonnant, de son humanité rare, et de toutes ces choses qui font les êtres de valeur, mais ceci n'est qu'une introduction.
" On dira que Schiavo est tombé de ses ciels souverains, jeté sur la scène où tout lui est plus présent et plus complexe, à commencer par son propre regard qui soudain le sonde et lui démasque les paysages intérieurs de ses fantasmes. Des roues menacent les villages, des larmes tombent comme des cris d'une lumière lourde, des ténèbres furtives s'organisent... Envers, enfer du décor que l'époque précédente n'avait pas su ni voulu voir? Peut-être. Et peut-être pas du tout.
Une seule certitude, le jazz est grand, et c'est pour cela qu'hier Schiavo peindra le secret des images comme demain il peignait des images secrètes."
Jean-François d'Abouchar.
Galerie Depardieu
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Du lundi au samedi de 14h30 à 18h30